Des premiers jours à la fin de l’adolescence, les enfants consultent régulièrement des professionnels de santé. Deux options possibles : souscrire une mutuelle enfant ou les rattacher à la mutuelle d’entreprise. Quelques pistes pour vous aider à choisir.👇
Dès la naissance, on parle d’une quinzaine d’examens médicaux obligatoires. Ils sont pris en charge par l’Assurance maladie, sur la base du tarif conventionnel de la Sécurité sociale. Mais si le pédiatre pratique des dépassements d’honoraires, ils ne seront pas remboursés…
La vaccination obligatoire débute dès le deuxième mois du bébé. Seul le vaccin ROR est pris en charge à 100 %, les autres sont remboursés à 65 %. L’injection est prise en charge de 60 à 70 %, tout dépend par qui elle est faite.
On pense aussi aux consultations pour une gastro, un petit bobo, un bras cassé, une maladie infantile, une appendicite… Sans compter les lunettes, les appareils dentaires… D’où l’importance de souscrire une mutuelle enfant !
Les enfants ont généralement besoin des garanties suivantes :
Pour un meilleur remboursement des dépenses de santé des enfants, deux possibilités :
✔️ la mutuelle santé enfant individuelle ;
✔️ la mutuelle d’entreprise d’un parent.
Petit récapitulatif du fonctionnement de chacune pour savoir quelle mutuelle pour enfant choisir.
Il existe peu de contrats spécifiques, mais plutôt des mutuelles avec des garanties renforcées pour les enfants.
Pour limiter le coût de la mutuelle santé enfant, il faut choisir des garanties et des niveaux de remboursement adaptés à ses besoins. L’idéal : une formule modulable, qui évolue avec l’âge.
Depuis la loi ANI de 2016, les employeurs du secteur privé doivent proposer une mutuelle d’entreprise à leurs salariés et financer au moins 50 % de la cotisation.
Le contrat comporte un panier de soins minimum, qui rembourse le ticket modérateur des actes courants, l’intégralité du forfait hospitalier et des paniers 100 % Santé.
Si l’entreprise a choisi un contrat responsable, la mutuelle d’entreprise pratique aussi le tiers payant (la dispense d’avance de frais).
Pour rattacher un enfant à sa mutuelle :
1️⃣ Vérifiez que le contrat de mutuelle prévoit le rattachement des ayants droit
Dans ce cas, l’enfant ou le conjoint bénéficie des mêmes garanties et remboursements que l’assuré.
La convention collective ou l’employeur peut choisir :
Quand l’adhésion de l’ayant droit est obligatoire, l’employeur doit payer au moins 50 % de sa cotisation. Sinon, c’est au salarié de la financer, sauf si l’employeur décide d’en prendre en charge une partie ou l’intégralité.
Quels sont les avantages du rattachement de l’enfant à la mutuelle d’entreprise ?
✅ Un seul contrat pour toute la famille.
✅ Des garanties plus couvrantes à un meilleur tarif, grâce aux conditions négociées par l’entreprise.
2️⃣Choisissez entre la mutuelle d’entreprise de votre conjoint et la vôtre
Si l’adhésion est facultative dans une entreprise et obligatoire dans l’autre, il faut rattacher l’enfant au second contrat.
Sinon, étudiez dans le détail :
Les parents sont divorcés ou séparés ? Pour faciliter les démarches et remboursements, il est possible de rattacher l’enfant à chacun des contrats. Mais vous paierez une double cotisation. Il faut donc calculer s’il vaut mieux choisir une seule mutuelle d’entreprise ou un contrat individuel, en se répartissant la cotisation.
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La plupart du temps, les enfants sont rattachés en tant qu’ayants droit à la mutuelle d’entreprise de l’un des parents. Quelques assureurs proposent également une mutuelle bébé ou une mutuelle enfant avec des garanties adaptées à leur âge.
Les mutuelles d’entreprise et individuelles prévoient généralement le rattachement des enfants jusqu’à 16 ans, puis la poursuite de l’adhésion jusqu’à 21 ou 25 ans s’ils font des études ou sont à la charge des parents. Après 16 ans, la complémentaire santé peut demander des justificatifs, comme une inscription à l’université.
Il faut joindre à la demande de rattachement de l’enfant le numéro d’assurance du parent, l’attestation d’ouverture de droits au régime obligatoire de la Sécurité sociale (rattachement à la carte Vitale des parents) ainsi qu’un acte de naissance.
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