La santé de votre bébé est une priorité dès sa naissance. Pour un meilleur remboursement de ses frais médicaux, deux options : une mutuelle individuelle ou le rattachement du bébé à la mutuelle d’entreprise. Des conseils pour vous aider à choisir 👇
Parce que la Sécurité sociale ne prend pas en charge l’intégralité des dépenses de santé.
On prend l’exemple des 4 examens de suivi médical des deux mois suivant la naissance. Ils sont remboursés à 100 %, mais sur la base du conventionnel de la Sécurité sociale. Le pédiatre pratique des dépassements d’honoraires ? Ils restent à votre charge. Et c’est pareil pour les 7 examens qui suivent entre les 3 mois et les 18 mois du bébé.
Autres frais de santé à prévoir : les vaccins. Sur les 11 qui sont obligatoires, seul un est remboursé à 100 %. Les autres le sont à 65 %. L’injection n’est prise en charge qu’entre 60 et 70 %, en fonction de qui la pratique : médecin ou sage-femme.
Si le nourrisson est hospitalisé plus de 30 jours après sa naissance, le remboursement de l’Assurance maladie se limite à 80 %. D’où l’importance de rattacher son bébé à sa mutuelle !
Vous avez deux possibilités : une mutuelle individuelle (mutuelle enfant ou mutuelle familiale) et le rattachement à la mutuelle d’entreprise d’un parent. Comparatif des avantages et inconvénients de chacune des formules.
Prendre une mutuelle individuelle, c’est choisir un contrat pour la famille pour couvrir son enfant. Point positif : ce contrat est parfaitement adapté aux besoins de bébé, puisqu’il est possible de choisir des garanties sur-mesure. Le parent ne paie pas pour des prestations inutiles comme la garantie dentaire et l’orthodontie. Mais il peut renforcer les garanties offrant un meilleur remboursement :
👩⚕️ des consultations chez le médecin généraliste et les médecins spécialistes en journée et semaine, mais aussi la nuit et le week-end ;
💉 de la vaccination (petit rappel : 11 sont obligatoires, dont 10 sont remboursés seulement à 65 %) ;
👨⚕️ de la médecine douce, comme l’ostéopathie ;
💊 des médicaments et vitamines ;
🌿 de l’homéopathie…
Inconvénient de la mutuelle individuelle pour bébé : elle coûte cher. La cotisation n’est pas forcément inférieure à celle d’un adulte.
Depuis 2016, l’employeur doit proposer une complémentaire santé obligatoire à l’ensemble de ses salariés et prendre en charge au moins 50 % de la cotisation : c’est la mutuelle d’entreprise.
Elle comporte un panier de soins minimum, qui prévoit le remboursement des paniers 100 % Santé, du ticket modérateur des actes médicaux courants et 100 % du forfait hospitalier journalier.
L’employeur peut aussi proposer de rattacher un ayant droit au contrat (bébé, conjoint), de manière obligatoire ou facultative. Dans le premier cas, il paie 50 % de la cotisation. Dans le second, c’est au salarié de payer la cotisation de l’ayant droit, sauf si l’employeur décide d’en financer une partie ou l’intégralité.
C’est aussi la solution la plus simple à gérer. Avec le rattachement du bébé à la mutuelle d’entreprise, la famille dispose d’un seul contrat, ce qui facilite les démarches.
Première étape : vérifier que le contrat prévoit bien le rattachement du bébé. Les parents sont tous les deux salariés et chaque mutuelle d’entreprise propose le rattachement ? S’il est obligatoire dans une entreprise et facultatif dans l’autre, il faut choisir le premier contrat.
Sinon, on compare les mutuelles d’entreprise sur la base :
Enfin, on fait parvenir à la mutuelle :
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Vous devez rattacher votre bébé à votre mutuelle après avoir reçu l’attestation d’ouverture de ses droits au régime obligatoire de la Sécurité sociale.
Vous devez envoyer à votre mutuelle d’entreprise l’attestation de rattachement du bébé à votre carte Vitale, un acte de naissance et votre numéro d’assurance.
Si la mutuelle d’entreprise prévoit le rattachement obligatoire des ayants droit, l’employeur finance 50 % de la cotisation. Si le rattachement est facultatif, l’employeur peut choisir ou non de financer partiellement ou intégralement la cotisation. Parfois, le rattachement du bébé entraîne un surcoût.
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