Nous avons créé Alan il y a 4 ans, Charles et moi, pour rendre le système de santé plus juste, plus transparent et plus personnel, avec une expérience de santé sur mesure pour chacun.
Nous savions que nous allions bousculer l’ordre établi et que ça n’allait pas plaire à tout le monde. Ce n’est pas notre habitude de réagir à ce que fait la concurrence ; mais quand elle s’attaque à nos clients en racontant n’importe quoi, on est bien obligé d’en parler. C’est ça aussi, la transparence.
Alan repense le modèle avec une distribution directe, sans intermédiaire, et forcément, ça fait réagir lesdits intermédiaires.
Comme tout acteur menacé par un nouveau modèle, plus transparent, plus juste et qui investit dans le futur au lieu de se reposer sur le passé, certains courtiers et agents généraux ont recours à des méthodes limites et (disons-le) mensongères envers nos clients. C’est normal, et pour tout vous avouer, on s’y attendait. Petit florilège des faits alternatifs qu’on peut entendre ici et là, avec ce mail envoyé par un concurrent à l’un de nos clients.
Caption: Merci pour ces "précisions", monsieur l'Agent Général
On commence avec le classique « [notre] très mauvaise situation financière ». Vous vous en doutez : cette information est fausse ❌. Transparence oblige, nous n’avons aucun problème à partager le taux de sinistre de nos contrats santé Syntec, qui n’est pas de 140 % mais de 87,5 % en 2019 et de 87 % en Septembre 2020.
Ensuite, comme tous les assureurs, notre solidité financière est surveillée de très (très) près par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), une institution adossée à la Banque de France. Enfin, notre ratio de capital de solvabilité requis est, mi-2020, 7,5 fois supérieur au montant requis par la norme européenne. Chez Alan, on préfère assurer nos arrières 💪.
Alors pourquoi « 16 millions d'euros de pertes » ? Parce que nous investissons. Nous recrutons les meilleures équipes techniques et commerciales : ces investissements permettent d'enregistrer plus de 100 % de croissance par an. Et si un jour on décide de ralentir les investissements, aucun souci : notre modèle est structurellement profitable — avec un plan discuté avec l'ACPR.
Caption: Peu d’assureurs peuvent se targuer d’avoir des talents capables de lever les bras tous en même temps.
Quid maintenant de « l'abandon de [notre] projet d'aller sur la mutuelle individuelle » ? La réponse se trouve dans notre ADN, qui est d’innover dans une industrie figée depuis des dizaines d’années. On fait des essais : le plus souvent, ça marche, mais parfois… ça ne se passe pas exactement comme prévu. Notre premier essai sur les contrats individuels est partagé en toute transparence sur notre blog. En quelques mots : l’offre a d’abord été un succès, mais on a ensuite rencontré des comportements inattendus (certaines sur-consommations et abus) ; on a donc mis l’offre en pause pour mieux la repenser.
Parfois, nous devons augmenter nos prix : si un produit est déficitaire parce que la consommation est supérieure aux cotisations, nous allons en discuter en toute transparence avec l'entreprise et arriver à l’équilibre. D’ailleurs, avec Alan, les entreprises de plus de cents collaborateurs ont maintenant accès exactement aux mêmes données que nous, avec une plateforme présentant en temps réel la consommation face aux cotisations.
Les « imoprtantes (sic) conséquences de hausses de tarif dès l'année prochaine », c’est une rengaine qu’on entend depuis quelques années déjà. Et curieusement, elle oublie qu'il nous est aussi arrivé de baisser les prix 🤭.
Caption: Si vous aussi, vous aimez suivre les dépenses à la seconde près, Alan est fait pour vous.
« La "formule" d'Alan ne vous permet pas de répondre à vos obligations légales en terme de prévoyance », lit-on. Vous aimez briller dans les conversations mondaines ? Lisez bien la suite, c’est cadeau.
Le concept de base, c’est le « 1,5 % Tranche A » : la Convention Collective Nationale des cadres (de 1947 !) prévoit que pour tous les salariés cadres, l’employeur doit au moins prendre à sa charge un montant équivalent à 1,5 % de la tranche A (la tranche A, c’est la part du salaire entre 0 et à 3 428 € en 2020).
Ces 1,5 % doivent être consacrés à des garanties de prévoyance, et au moins pour moitié pour financer les risques de décès. Or chez Alan, on propose un contrat prévoyance plus avantageux, à 0,89 %. Alors, quel est notre secret ? 🤔
Le secret, c’est que nous sommes honnêtes et transparents. La Convention citée invite en réalité à prendre en compte la complémentaire santé ET la prévoyance dans ce calcul. C’est le sens du terme “prévoyance” en 1947 et celui que l’on retrouve dans le code de la sécurité sociale ou dans la doctrine des URSSAF (on vous a prévenu, c’est subtil). D’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à l’expliquer.
Concrètement :
Évidemment, on ne proposerait jamais un tel contrat si nous avions des doutes. Les dernières jurisprudences confirment d’ailleurs le bien fondé de notre méthode. Pour en savoir plus sur les « 1,5 % TA » dans un article bien plus complet, ça se passe sur notre blog.
Pour résumer : notre produit Syntec & nos finances se portent très bien, et notre offre prévoyance est légale et moins chère. Et toute évolution de prix se fera de manière transparente, expliquée, et logique.
La vérité ayant été rétablie, j’aimerais conclure sur un sujet plus profond et présenter de nouveau ce qui nous anime depuis le début (et qui nous attire parfois l’animosité de nos concurrents les mieux établis 😉) : la transformation de la santé en France. Si nous sommes adorés de nos clients mais décriés par certains groupes, c’est parce que nous cherchons à transformer radicalement le système de santé__ en le rendant plus juste et plus transparent__.
Des avancées notables ont été réalisées ces dernières années, notamment avec la résiliation à tout moment. Nous étions parmi les seuls assureurs à demander et soutenir la résiliation à tout moment, et le projet de loi est devenu réalité : à partir du 1er décembre 2020, vous pourrez changer d’assurance santé librement. 🎉
Il reste beaucoup de chemin à parcourir. La transparence et la rapidité des remboursements par exemple, déjà mises en place chez Alan, sont encore loin d’être un standard.
Une meilleure assurance santé pour tous est un combat qui vaut le coup d’être mené. Avec les courtiers, avec l’ensemble des assureurs, et avec Alan.