En janvier 2019, le Slip Français est passé chez Alan. On a donc eu l’occasion de faire la connaissance de Guillaume Gibault, son fondateur. On a découvert une culture et une mission forte : réinventer le textile en France.
Et chez Alan, réinventer ça nous parle. 😊 Du coup, on en a profité pour creuser et lui poser quelques questions sur l’aventure et sur son expérience côté assurance santé.
Histoire, mission, culture, sans oublier son retour sur le passage de ses 100 employés chez Alan : Guillaume nous dévoile les dessous du Slip. 🇫🇷
AG: Est-ce que tu pourrais nous raconter l’histoire du Slip en quelques mots ? Comment l’idée est née et où vous en êtes aujourd’hui ?
GG: C’est parti d’un classique “Je parie que t’es pas capable de créer une marque de sous-vêtements - Tu sais quoi ? Je vais créer une marque de Slip !”.
À l’origine, j’adore créer des marques, et définir de nouveaux univers. J’ai commencé à m’intéresser de près au textile, et j’ai trouvé une industrie qui marche sur la tête : les consommateurs sont habitués aux soldes permanentes quand les industriels produisent massivement à l’autre bout du monde, sans se préoccuper de leur impact social ou environnemental.
Je me suis dit que remettre en cause des logiques de production dommageables pour l'environnement et l'emploi pouvait avoir de la valeur, et que si vous voulez changer le monde, commencez par changer de slip !
Le Slip Français c’est aussi simple que ça. On veut donner l’envie, et le plaisir de porter des beaux sous-vêtements, qui sont produits de façon responsable.
Aujourd’hui, le Slip Français a 8 ans ; on est plus de 100 collaborateurs et on réalise un chiffre d’affaires de plus de 20 millions d’euros à travers nos 16 boutiques et notre e-shop.
Je me suis dit que remettre en cause des logiques de production dommageables pour l'environnement et l'emploi pouvait avoir de la valeur, et que si vous voulez changer le monde, commencez par changer de slip !
AG: D’où vient la mission du Slip “(ré)inventer la mode et l'industrie textile en France” ? À quel problème vous répondez ?
GG: Le problème du textile en France est à la fois social et environnemental.
Social, car j’avais envie de raconter une autre histoire du textile que celles des délocalisations. J’avais envie de créer une marque française, qui s’appuie sur des savoir-faire et des entrepreneurs passionnés.
Le problème est aussi environnemental car l’industrie a habitué les consommateurs à acheter régulièrement toujours plus de vêtements qui ne tiennent pas la durée et qui sont produits à des milliers de kilomètres
AG: L’engagement est au coeur de l’ADN du Slip. Comment as-tu fait pour créer une culture d’entreprise autour de ces valeurs ?
GG: Au sein de l’entreprise, on a fait l’exercice de définir nos valeurs : savoir-faire, savoir vivre, savoir fédérer, et savoir oser. Après, il faut pousser en interne pour les mettre en pratique : notre électricité est fournie par Enercoop, un fournisseur d’énergie 100% renouvelable et produite en France, on a rejoint le label Lucie qui regroupe des entreprises soucieuses de leur impact.
Produire en France, ça passait par une relation forte avec nos fournisseurs. On cherche à créer une relation de confiance et à co-construire un système de production durable, en les incluant dans nos réflexions stratégiques pour qu’ils puissent investir avec nous à long terme.
Produire en France, ça passait par une relation forte avec nos fournisseurs. On cherche à créer une relation de confiance et à co-construire un système de production durable.
AG: Dans 10 ans, comment tu imagines le Slip ?
GG: Mes modèles sont les marques engagées : Patagonia, Veja, pour devenir le Lacoste ou le Petit Bateau de demain, des marques françaises fortes qui repensent leur industrie.
Dans 10 ans, j’espère qu’on aura prouvé au plus grand nombre qu’on peut produire et vendre en France grâce à un business model axé sur le digital. Aujourd’hui, on fait déjà plus de 70% de notre chiffre d’affaires en ligne !
AG: C’était comment l’assurance santé du Slip avant Alan ?
GG: Ouhla. C’était vraiment pas top. On a pas fait de super choix non plus, on avait une couverture assez faible. C’était beaucoup de paperasse à gérer, on envoyait jamais les bons papiers. Bref l’enfer.
AG: Pourquoi avez-vous choisi Alan plutôt qu’un autre ?
GG: Je regarde pas mal l’écosystème et les entreprises qui ont des projets portant des valeurs. Alan, c’est une belle histoire, et une mission, remettre l’utilisateur au centre de l’écosystème avec un service et un produit qui servent l’intérêt des assurés.
Pour la petite anecdote, quand on a commencé à discuter, Alan ne couvrait pas notre convention collective, puis vous avez fait les démarches nécessaires. Je me suis dit que ça devait être assez rare de la part d’un assureur.
AG: Comment s’est passée la transition sur Alan ?
GG: Ça s’est super bien passé ! C’était le gros point d’inquiétude quand on s’est finalement décidé.
Dans les faits, ça a été très simple. Côté administratif, on envoie une invitation par mail à tous les salariés, qui peuvent s’inscrire en à peine deux minutes.
En tant que patron, c’était impensable qu’une assurance santé puisse apporter de la valeur à ses salariés. J’étais super content de faire passer mes collaborateurs chez Alan, ils étaient contents de la clarté de la solution, de la simplicité de l’interface, et de recevoir une belle carte Alan chez eux :)
AG: Ta réaction, la première fois que tu as utilisé Alan ?
GG: Honnêtement, j’étais scotché par la qualité du produit et du service client ! L’app mobile est vraiment nickel.
En tant que patron, c’était impensable qu’une assurance santé puisse apporter de la valeur à ses salariés. J’étais super content de faire passer mes collaborateurs chez Alan.
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