Le secteur de la grande et moyenne distribution est confronté à une désaffection des salariés. Plannings, conditions de travail, absence d’une réelle intégration s’ajoutent à un quotidien parfois fait de clients peu avenants. Pour attirer de nouvelles recrues et fidéliser les collaborateurs actuels, l’Intermarché d’Ennezat dans le Puy-de-Dôme, membre d’Alan depuis janvier 2022, met en place un management bienveillant qui a déjà des effets positifs.
Pour en savoir plus sur ce sujet et son expérience avec Alan, nous avons convié lors d’un webinaire son directeur, Gaëtan de la Brosse.
Le secteur des GMS a considérablement évolué ces dernières années. Il a connu des changements structurels, liés aux nouvelles tendances de consommation comme le drive. Ces tendances ont d’ailleurs connu une forte accélération lors de la pandémie. Pendant cette période, alors que la population était confinée, les salariés de la grande distribution ont ainsi poursuivi leur travail sur site et en première ligne.
Gaëtan de la Brosse en explique les conséquences a posteriori : « Psychologiquement, la période pendant et après a été difficile à vivre. Le secteur a été mis sur un piédestal du jour au lendemain, mais à la sortie de la crise, l’effet n’a pas duré. Les salariés se sont ensuite retrouvés de nouveau face à certains clients impatients et agressifs. Si bien que nous avons compris que nous devions prêter attention à leur état psychologique ».
C’est notamment pour ces raisons que les conditions de travail en grande distribution souffrent depuis longtemps d’une mauvaise image, celles-ci étant responsables des conséquences sur l’équilibre vie pro et vie perso et sur la santé physique et mentale des salariés. On peut notamment citer :
Selon un sondage réalisé par opinionWay en novembre 2021, pour 92 % des salariés du secteur, le bien-être est même devenu le critère n°1 devant le salaire. Il ne s’agit pas de chèque cadeau, mais d’être véritablement heureux de venir au travail, de se sentir bien et engagé vis-à-vis de l’entreprise. Pour autant, le taux de satisfaction en GMS figure parmi les plus bas : 50 % en 2020 et 57 % en 2021. Si cette augmentation de 7 points montre que des améliorations ont lieu, seulement 39 % des salariés recommanderaient leur magasin (contre 70 % en e-commerce).
Parmi les autres raisons, Gaëtan pointe le fait que les salariés ne sont pas toujours accueillis comme il le faudrait en raison des recrutements qui se font dans l’urgence : « Nous ne sommes pas forcément très bons au départ, car nous n’avons pas le temps nécessaire pour accueillir formellement les nouveaux venus, alors que nous devons leur montrer en quoi leur mission est essentielle. Il faut que nous soyons meilleurs [… ] et d’autres entreprises le font déjà mieux que nous ».
Le changement s’opère dans le secteur de la grande distribution, qui s’inquiète des difficultés de recrutement auxquelles elle fait face. Le travail réalisé dans certains magasins les amène par exemple à recevoir le label "Best Place to Work" comme certains Super U ou Leclerc, qui ont su par des actions pertinentes améliorer leur marque employeur.
À l’Intermarché à Ennezat, le management bienveillant est le premier pas vers une prise en compte globale des attentes des salariés. Comme le précise Gaëtan: « Nous avons suivi une formation qui a été un véritable déclic pour considérer l’équipe, et permis de comprendre pourquoi le paradigme a changé. Aujourd’hui, dans nos points de vente, nous investissons dans nos équipes, nous leur fournissons les bons outils pour qu’ils puissent réagir aux problématiques du quotidien. Nous avons ainsi formé l’ensemble de nos managers et les fruits de ce changement sont incroyables pour le savoir-être et la capacité à remettre l’humain au centre de l’organisation. Cela a déjà un impact positif sur la vie personnelle des managers et c’est aussi un très bon moyen de défendre la pérennité de l’entreprise. »
Parmi les autres leviers rapides à actionner, les entreprises de la grande distribution décident par exemple de donner du temps, par exemple une journée off pour des événements privés, ou encore une box de naissance pour les jeunes parents. Tout cela participe au sentiment de bien-être et d’engagement. À l’Intermarché à Ennezat : « nous avons conçu une nouvelle salle de pause, en co-construisant le design avec les salariés. Plus apaisante qu’une salle sans âme, elle permet de sortir du magasin, de se reposer dans un endroit à part et par conséquent de bénéficier d’une vraie pause. »
Chez Alan nous savons que des salariés en bonne santé contribuent à une entreprise en bonne santé,si bien que la préservation du bien-être permet aussi d’éviter les problématiques de santé futures. En cela, Alan est le partenaire santé tout-en-un (assurance santé, , clinique Alan, prévention, bien-être mental avec Alan) des entreprises et de leurs salariés, notamment celles de la grande distribution, comme Intermarché.
Gaëtan explique : « J’étais d’abord curieux de cette solution qui proposait de simplifier l’assurance santé, avec la qualité et la vitesse des remboursements comprises. Nous avons fait des tableaux comparatifs incluant les garanties, le service et le prix, entre le bloc de base et les options. Le prix était un peu plus cher que notre précédente offre, mais les services supplémentaires et la rapidité de remboursement annulent l’effort financier. Ce n’est même pas un sujet pour les salariés. »
L’expérience de l’utilisation de l’application et du changement a aussi été appréciée : « Nous avons un accès direct à l’information, de manière claire. Ma comptable gagne aussi du temps, il lui suffit d’envoyer les mails des salariés à Alan et c’est terminé. Pour une entreprise, une solution digitale comme celle-ci offre un avantage certain ».
Cet exemple est la preuve que le secteur de la grande distribution bouge pour proposer à ses salariés une meilleure expérience plus proche de leurs attentes !
Retrouvez le replay complet du webinar ci dessous :