Il existe potentiellement autant d’études démontrant les bienfaits des open space que leurs méfaits.
Coups de fils, réunion improvisée, promiscuité, perturbations en tout genre : adoptés comme la nouvelle norme des espaces de travail dans les années 80, les open space ne favorisent pas la concentration 😱. Conserver un niveau de concentration élevé dans un tel environnement relève du défi.
Comme le souligne le chercheur en neurosciences cognitives au CNRS, Jean-Philippe Lachaux, dans une interview à l’ADN, “nous sommes constamment sollicités. Il s’agit donc d’apprendre à vivre avec ces sollicitations comme un marin le fait avec les vents et les courants”.
Ce chercheur, spécialiste de l’attention, étudie comment notre cerveau adapte son état d’attention à notre activité : lire un article, assister à un cours de maths, parler à un ami ou travailler dans un open space.
Il a publié plusieurs ouvrages sur le sujet. En voice deux qui pourront vous permettre de mieux comprendre comment fonctionne notre cerveau face à toutes ces sollicitations extérieures 📚:
Nous avons axé notre proposition d’exercices pratiques sur votre respiration pour qu’ils soient réalisables facilement, partout, sans équipement et sans compétence préalable.
L’impact favorable d’un meilleur contrôle de sa respiration sur la concentration et l’humeur sont des choses dont chacun a pu un jour faire l’expérience, par exemple pour se calmer après une situation stressante.
Nous avons donc demandé à Aurélie Baquet, coach-sophrologue qui fait partie du réseau Médoucine de nous proposer deux exercices sur ce thème.
Appartenant à la famille des médecines douces, la sophrologie est une méthode de relaxation qui aide à maîtriser les angoisses et les situations de stress.
“La vie en open space comporte son lot d’irritations et de tensions, à la fois individuelles mais aussi collectives puisque l’on n’est dans jamais vraiment seul et au calme. Pour garder l’esprit clair, il convient de relâcher les tensions physiques, mentales ou émotionnelles”, explique Aurélie Baquet.
“Voici un exercice faisable assis à votre poste de travail :
“Nous pratiquons la respiration abdominale naturellement à la naissance. À l’inspiration, le ventre se gonfle. Adulte, nous avons tendance à oublier cette respiration abdominale. Stress et tensions déplacent la respiration vers le haut du corps, on parle alors de respiration haute souvent haletante, courte et saccadée,” souligne Aurélie Baquet.
*“Lors de ce second exercice, vous pouvez procéder par étapes en explorant la respiration thoracique puis la respiration ventrale. L’idée est de revenir à une respiration plus basse.
Se concentrer sur sa respiration thoracique :
Travailler sa respiration, permet de prendre de la distance avec son environnement direct et ses nuisances, et de recentrer son attention en éloignant les parasites.
Cet article a été rédigé en partenariat avec les équipes de Médoucine.
Médoucine est un réseau national de thérapeutes de médecines douces présent à Paris et en région. Le site www.medoucine.com a reçu plus de 250 000 visiteurs en 2018 et plus de 15 000 rendez-vous ont été effectués via le site sur la période. Médoucine intervient également en entreprise dans le cadre de démarches prévention santé et qualité de vie au travail. Plus d’infos sur : https://entreprises.medoucine.com
Médoucine c’est une équipe de 14 personnes installée à Station F.