Covid, réchauffement climatique, guerre en Ukraine... Ce serait peu que de dire que ces dernières années ont impacté notre santé mentale. Et les chiffres partagés récemment en entreprise nous le prouvent : 1 salarié sur 2 remarque que son entourage professionnel est plus agressif depuis le Covid et 38% des salariés français sont en détresse psychologique, tandis que les troubles dépressifs majeurs et les troubles anxieux ont augmenté de 27,6 % et 25,5 % dans le monde avec l'épidémie.
Alors comment fait-on pour protéger sa santé mentale avec l’arrivée de la guerre en Ukraine et l’anxiété globale qui parcourt le monde ? Comment sauvegarde-t-on notre bien-être psychologique face à des événements qui sont hors de contrôle ?
De nombreux événements peuvent nous perturber, et le seul moyen de nous protéger individuellement est de transformer au maximum notre manière de réagir à ces événements. Cela commence par une consommation plus raisonnable (et raisonnée) des médias, ainsi qu’un travail sur notre manière de penser et d’interpréter les nouvelles.
“Je suis triste”, “Je suis en colère”, “Je suis choqué.e”, “Je ne veux plus avoir d’enfants”, “J’ai peur du futur”, “Je suis obsédé.e par ce qui se passe”... Depuis 2020, nous sommes nombreux à avoir au moins ressenti l’une de ses émotions, ou presque toutes ses émotions en même temps. Et ce (trop) plein d’émotions est légitime : toutes ces émotions sont valables.
Il n’est jamais conseillé d’ignorer ce qui existe : ni la réalité de l’information, ni la présence de vos émotions et sentiments. Mais il est possible de suivre l’information tout en se sentant mieux. L’idée ? Chercher le positif pour en ressentir davantage, et influer cette positivité autour de vous.
En effet, les événements difficiles qui ont perturbé nos vies sont à la base d’un cercle vicieux : quand nous sommes touchés par un choc médiatique, nous avons tendance à nous renseigner encore davantage sur cet événement. Et donc à augmenter notre consommation des médias. Il est aussi prouvé qu’après un événement fort, traumatique, nous nous inquiétons davantage pour le futur. Ce qui nous pousse à consommer toujours plus de médias ! Les images négatives passées en boucle ont tendance à agir directement sur notre cerveau émotionnel et à l’inquiéter.
Bien que les événements tragiques en cours méritent notre attention et notre compréhension, il est important de se rappeler qu’il y a aussi de bonnes nouvelles dans ce monde. Nous n'avons plus qu'à aller les chercher. La preuve qu’il y a aussi eu du positif dans le monde en 2021 :
Un compte Instagram très intéressant intitulé le Média Positif propose des informations positives chaque jour, c’est un bon moyen de se renseigner sur des choses plus optimistes. Elles aussi méritent notre attention !
Il n’est pas possible de porter individuellement le poids du monde sur nos épaules. Et c’est ce qui arrive lorsqu’on est immergés de mauvaises nouvelles : cela nous donne une sensation de paralysie ou d’impuissance. Savoir ce qui se passe dans son quartier, son pays, dans le monde, est très important. Mais parfois, il y a trop d'informations. Scroller les articles sur nos téléphones n’améliorera pas la situation. Par contre, il est prouvé que le fait de se sentir utile peut nous aider à aller mieux ! 😇
Deux questions à se poser pour se sentir plus en contrôle et optimiste :
Ce que vous ne pouvez pas contrôler est facilement identifiable : l’actualité qui nous préoccupe, ainsi que le possible dénouement de cette nouvelle. Le fait de ne pas savoir et de rester dans l’incertitude, va nous demander de redoubler de patience et d’optimisme.
En effet, “nous ne savons pas”, alors au lieu de s’imaginer le pire, essayons de réfléchir à ce que nous pouvons contrôler et changer pour nous sentir mieux :
Se concentrer sur une contribution personnelle, quelle qu’elle soit, nous aide à avoir de l’impact sur ce qui nous inquiète.
La prochaine fois que nous nous sentons submergés par l’information, essayons un exercice simple : prendre conscience du moment où nos pensées vont vers les pires scénarios, et au lieu d’y rester, se rappeler que le monde peut-être meilleur. Puis se demander : comment puis-je aider pour faire de ce monde une réalité ? Le choix de l’activité ne tient ensuite qu’à nous : faire du bénévolat, créer un club, faire un don, s’impliquer...
L’idée est de se reconnecter à notre propre pouvoir, pour calmer toute anxiété et stress que les médias peuvent causer.
Pour pouvoir réduire intelligemment notre consommation médiatique, il faut déjà en prendre conscience.
Regarder tous les chiffres, les graphiques, les photos... dès le réveil, pendant nos pauses, et ne parler plus que de ça “pour suivre l’information”, c’est bien pour être à jour. Mais cela nous affecte.
__Alors comment réguler cette habitude de surexposition ? __
Trois règles pour vous préserver des difficultés qui nous entourent : Essayer de contrebalancer les nouvelles négatives qui prennent souvent le dessus, en se renseignant sur ce qui se passe ailleurs.