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Mis Ă  jour le
20 février 2024
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Dans cet article

Grégory Pouy de « Vlan » est venu nous raconter la création et l'évolution de son podcast. Puisqu'on se lance aussi, on a pris des notes !

Photo : Hello I'm Nik 🇬🇧 (Unsplash)

RĂ©guliĂšrement, on a la chance de recevoir dans les bureaux d’alan des pointures d’un milieu donnĂ©, juste pour les Ă©couter parler, le temps d’un dĂ©jeuner. Toute l’équipe est invitĂ©e parce qu’on pense que ces connaissances sont bonnes pour tout le monde, pas juste pour nos co-fondateurs ou pour un petit cercle fermĂ©. Et puis en lançant notre podcast Good People, on s’est dit qu’on pourrait interviewer certains de nos invitĂ©s aprĂšs ces dĂ©jeuners. C’est ce qu’on a fait avec GrĂ©gory Pouy, l’homme derriĂšre le podcast Vlan - et c’est ce qui explique qu’on parle « d’invitĂ© surprise » alors que ça pourrait aussi bien ĂȘtre un Ă©pisode normal.

Vlan est l’un des podcasts les plus Ă©coutĂ©s en France. GrĂ©gory nous a donc parlĂ© de son succĂšs, de ses erreurs et de ce qu’il ferait diffĂ©remment si l’occasion se prĂ©sentait. Le souci quand on Ă©coute ce type d'interviews, c’est qu'on peut facilement se dire que le terrain est pris, qu'il est dĂ©jĂ  trop tard et qu'on ne pourra pas les rejoindre. Alors qu'au contraire, GrĂ©gory nous dit Ă  la fin de notre entretien qu'il s'attend Ă  ce qu'il y ait un vĂ©ritable appel d'air pour de nouveaux podcasts indĂ©pendants, dans les mois qui viennent.

Nous arrivons deux ans plus tard, nous en sommes à nos balbutiements et nous espérons pouvoir vous motiver à tenter l'aventure aussi. On va donc parler principes, matériel, conditions d'interviews et outils de publication, en mettant en parallÚle ses débuts et les nÎtres.

La premiĂšre Ă©tape, c’est de s’y mettre

On pourrait commencer par une liste du matĂ©riel nĂ©cessaire, mais la vĂ©ritable premiĂšre Ă©tape, c’est d’arrĂȘter de se dire « il me manque le bon matĂ©riel » et de se demander ce qu’on veut faire et pourquoi. Pour GrĂ©gory, le principe fondamental pour crĂ©er une relation avec une audience sur internet, c’est l’altruisme : il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  donner avant de recevoir. Il souligne d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle 90% des podcasts d’entreprises se prendront les pieds dans le tapis ; puisque nombre d’entre elles attendent un retour sur investissement, elles ne parlent que d’elles-mĂȘmes et cette complaisance n’intĂ©resse personne. Le message ne nous Ă©chappe pas : nous tĂącherons de ne pas tomber dans ce piĂšge.

Indice, chez vous.(La citĂ© de la peur, d’Alain Berberian, 1994)

C’est sur ce principe d’altruisme que GrĂ©gory se lance : ses deux premiers invitĂ©s sont des amis, la relation est dĂ©jĂ  Ă©tablie. Il n’est pas lĂ  pour se mettre en avant : c’est eux qui sont le sujet de ces discussions. Autrement dit : avant de chercher Ă  obtenir quelque chose de son podcast, GrĂ©gory propose ses invitĂ©s au monde. Au dĂ©but, ce monde est constituĂ© de l’entourage des invitĂ©s : s’il voit que leur ami ou collĂšgue est mis en avant, il sera curieux. Si les questions sont pertinentes, si la discussion est intĂ©ressante, ce monde voudra suivre les Ă©pisodes suivants : le cercle vertueux est lancĂ©.

Dans notre discussion, GrĂ©gory nous invite Ă  rĂ©flĂ©chir au public que l’on vise et Ă  comment on pourrait l’aider. De notre cĂŽtĂ©, on a aussi commencĂ© par les ressources qu’on avait dĂ©jà : on considĂšre que Deborah Rippol, notre Head of Talent, est une rockstar de son milieu et que plein de gens gagneront Ă  l’écouter parler de comment nous avons mis en place un processus qui fonctionne bien Ă  nos yeux. Ça a donnĂ© le premier Ă©pisode. De mĂȘme, on considĂšre que la dĂ©couverte d’un best-seller qui a Ă©tĂ© une pierre angulaire de notre culture d’entreprise sera mieux prĂ©sentĂ© par l’une des personnes qui a Ă©tĂ© le plus marquĂ©e par le livre - il se trouve que c’est l’un de nos co-fondateurs. On s’est dit qu’on pourrait aller plus loin en discutant de ce mĂȘme sujet (les conversations difficiles) avec quelqu’un dont c’est le mĂ©tier, et la combinaison de ces deux discussions a donnĂ© notre second Ă©pisode.

Les quelques suivants sont dĂ©jĂ  planifiĂ©s ou enregistrĂ©s, mais l’intervention de GrĂ©gory est tombĂ©e Ă  pic : tandis qu’on commence Ă  trouver notre voix mais qu’on est encore preneurs de conseils, son recul et son expertise sont une mine d’or. Alors on s’est dits qu’on allait la partager avec vous. On a bien conscience du fait qu’on est dĂ©butants lĂ -dedans, mais ĂȘtre transparent sur cette Ă©tape nous a semblĂ© d’autant plus intĂ©ressant. Est-ce qu’il y a des gens dans votre entourage que le monde gagnerait Ă  dĂ©couvrir ?

MatĂ©riel et prĂ©paration de l’enregistrement

GrĂ©gory a commencĂ© avec un micro branchĂ© Ă  son tĂ©lĂ©phone et une app pour enregistrer au format .wav et son salon. C’est tout. Ce minimalisme est presque devenu une marque de fabrique pour lui, puisqu’il a eu Ă©normĂ©ment de mal Ă  dĂ©placer ses sessions d’enregistrement en studio lorsqu’il se l’est fait conseiller : la simplicitĂ© de son dispositif crĂ©ait pour lui une intimitĂ©, une proximitĂ© plus directe entre ses invitĂ©s et son public.

Donc encore une fois, ne laissez pas l’absence du matĂ©riel qu’on va lister ici ĂȘtre un frein Ă  vous lancer. S’il est plus agrĂ©able d’entendre un son cristallin et impeccable que d’écouter la rencontre entre une fourchette et une ardoise, il y a probablement autour de vous des gens Ă  qui vous pouvez emprunter un matĂ©riel suffisant pour trouver un juste milieu. Si vous avez la chance de pouvoir essayer plusieurs options en vous faisant prĂȘter des choses, prenez le temps de faire des essais ! Dans certains cas, un bon dictaphone peut tout-Ă -fait faire l’affaire, au moins le temps de se lancer.

Photo : Sven Brandsma (Unsplash)

De notre cĂŽtĂ©, on a la chance d’ĂȘtre une start-up avec un peu d’argent, donc on a demandĂ© Ă  notre ingĂ©nieur du son Thomas et Ă  Alice qui nous l’a recommandĂ©, quels Ă©taient les Ă©lĂ©ments essentiels dans un monde idĂ©al. Les liens qui suivent ne sont pas sponsorisĂ©s du tout, on a juste Ă©tĂ© trĂšs contents de la prestation de chez Thomann, donc on partage. :)

  • On a optĂ© pour deux micros : un pour la personne qui anime et un pour la personne qu’elle interviewe.

  • Il nous fallait brancher ces micros Ă  notre ordinateur (dĂ©jĂ  existant), donc on a achetĂ© une carte son externe.

  • ConsidĂ©ration trĂšs concrĂšte : il nous fallait des cĂąbles pour brancher les micros Ă  la carte son.

  • Luxe s’il en est, on s’est pris des supports pour les micros, de maniĂšre Ă  ce qu’il ne soit pas nĂ©cessaire de les avoir en main et que ça puisse ramener un peu de naturel dans la conversation.

Une fois que vous avez de quoi enregistrer, faites autant de tests que vous pouvez pour vous rendre compte de ce qui fonctionne mieux en termes de son. Une piĂšce trop vide ou avec trop de vitres (comme une salle de rĂ©union) rĂ©sonnera beaucoup et ça risque d’ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able Ă  l’écoute. De l’autre cĂŽtĂ©, un lieu bruyant peut dĂ©concentrer ou ĂȘtre agaçant Ă  l’écoute. On comprend plus facilement le compromis de GrĂ©gory : un salon est une piĂšce Ă  vivre qui sera rarement vide, mais qui sera gĂ©nĂ©ralement calme. Une fois que vous avez un lieu qui fonctionne bien, essayez si possible de vous y tenir, pour ne pas avoir Ă  redĂ©couvrir l’acoustique Ă  chaque nouvel Ă©pisode. Bien sĂ»r, si vous vous lancez dans un podcast d’interview, c’est plus compliquĂ© puisque ça implique souvent d’aller interviewer les gens chez eux.

La question de comment gĂ©rer une interview de façon aussi dĂ©tendue que possible se pose ensuite. Pour nos premiĂšres, on a trichĂ©, puisqu’on parlait principalement entre nous. Avec GrĂ©gory, on a eu la chance de discuter un peu avant, puisqu’il est venu parler Ă  toute l’équipe autour d’un dĂ©jeuner : Ă  cĂŽtĂ©, l’enregistrement Ă©tait forcĂ©ment plus relĂąchĂ©. Donc faire connaissance avant l’enregistrement peut ĂȘtre une bonne piste - certains diront le contraire et prĂ©fĂšrent que la rencontre telle qu’enregistrĂ©e soit plus vraie. En ce qui nous concerne, on prĂ©fĂšre mettre nos invitĂ©s Ă  l’aise en prioritĂ©.

Avant de vous lancer dans vos questions, testez le son. Enregistrez, discutez simplement, arrĂȘtez et Ă©coutez pour vous assurer que tout est audible. Si le son est bon, on peut commencer. Le fait de partager cet envers du dĂ©cor avec vos invitĂ©s pourra d’ailleurs aider Ă  instaurer une complicitĂ© et un naturel : ils et elles participent Ă  s’assurer que le rendu final sera bon.

Une fois qu’on est prĂȘts, on prend un Ă©norme verre d’eau et on se garde la carafe Ă  portĂ©e de main : parler, ça dĂ©shydrate. Si vous avez la bouche sĂšche, ça s’entend et ça n’aidera pas votre aisance Ă  l’oral. Ce conseil s’applique tout au long de l’interview : il sera toujours plus simple de couper les dix secondes durant lesquelles vous avez bu que de vous rĂ©-enregistrer entiĂšrement.

Pendant l’enregistrement, Ă©vitez autant que possible de parler en mĂȘme temps que votre interlocuteur : dans une conversation normale, se couper la parole ou ponctuer les phrases de l’autre pour signifier qu’on est avec elle ou lui ne pose aucun problĂšme. Mais pour un enregistrement, c’est beaucoup plus compliquĂ© : on prĂ©fĂšrera donc laisser respirer le propos de l’invitĂ©, quitte Ă  lui rĂ©pondre de maniĂšre non-verbale. Ça peut ĂȘtre des choses aussi Ă©videntes que hocher la tĂȘte, rire silencieusement, faire des grands gestes ou mĂȘme des grimaces. Si ça vous arrive de dĂ©border, essayez de recommencer la phrase.

Utiliser les réactions non-verbales - on essayera toutefois de ne pas trop en faire.

Montage et diffusion

Pour le montage, notre ingĂ©nieur du son Thomas s’occupe de tout gĂ©rer de A Ă  Z. Si vous ne pouvez pas vous offrir les services de quelqu’un pour ça, demandez des conseils autour de vous : si la personne ne peut pas vous accompagner sur le processus, vous rĂ©cupĂ©rerez au moins des pistes trĂšs utiles, des rĂšgles simples qui pourraient relever du bon sens mais qui peuvent quand mĂȘme faire gagner du temps.

Par exemple : personne ne veut Ă©couter une interview oĂč les questions seraient trois fois plus fortes que les rĂ©ponses. Faites donc attention Ă  Ă©galiser vos voix. Mais notre choix de faire appel Ă  un professionnel a Ă©tĂ© simple : nous courons dĂ©jĂ  partout et nous pensons que le travail sur le son ne viendra pas prendre le pas sur les propos du podcast, nous avons donc pu le dĂ©lĂ©guer en toute tranquillitĂ©.

On peut toutefois vous conseiller un logiciel et un service gratuits. Ce ne sont pas les seuls, mais ils ont le mĂ©rite de ne pas ĂȘtre compliquĂ©s Ă  prendre en main.

  • Audacity : il s’agit d’un logiciel gratuit, disponible sur Windows, MacOS et Linux, qui vous permet de gĂ©rer l’enregistrement, le mixage et le montage. Le design vous renverra directement Ă  vos annĂ©es sous Windows 98, mais c’est une bonne façon de commencer et aucun de vos auditeurs n’aura besoin de le voir.

  • Auphonic : il s’agit d’un service qui vous permet de nettoyer vos pistes sonores, gratuitement pour jusqu’à 2 heures d’audio par mois. Si vos enregistrements durent plus longtemps, il faudra mettre la main au portefeuille, mais l’offre gratuite devrait vous donner de quoi vous lancer.

CĂŽtĂ© diffusion, lĂ  encore on passe par une plateforme qui s’occupe de tout Ă  notre place. On a choisi Anchor, qui s’occupe de propager votre podcasts chez tous les diffuseurs (Apple Podcasts, Google, Spotify ou Soundcloud), mais il en existe d’autres, comme Pippa. Ça peut prendre quelques jours pour votre premier Ă©pisode, mais quelques heures suffisent pour les suivants. CĂŽtĂ© prix, vous trouverez des plans gratuits et payants sur ces plateformes. Les versions gratuites vous permettent de faire l’essentiel pour vous lancer : publier partout, avec un nombre d’heures limitĂ© par mois.

Il ne reste plus qu’à ĂȘtre Ă  l’écoute des retours qui vous sont faits. Si vous en avez pour nous, on est Ă©videmment preneurs et on les lira avec attention. On espĂšre que Good People vous plaĂźt et on vous donne rendez-vous Ă  la rentrĂ©e pour le prochain Ă©pisode ! :)

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Publié le 29/07/2019

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