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Dynamiter les idées reçues sur la ménopause, Interview avec Sophie Kune, Ménopause Stories

Chez Alan, nous travaillons à ce que chacun puisse influencer activement sa santé physique et mentale. Nous souhaitons apporter davantage de bien-être et une meilleure santé pour tous, en commençant par aider les entreprises à mettre en place les bonnes actions pour le bien-être de leurs salariés, et à équiper chacun avec les bons réflexes.

Dynamiter les idées reçues sur la ménopause, Interview avec Sophie Kune, Ménopause Stories
Mis à jour le
22 mars 2024
Mis à jour le
22 mars 2024
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Retrouvez l’entretien dans son intégralité : 

“Pourquoi on n’en parle pas ? Et bien… Avant la ménopause, si on est honnête, est-ce que tu as envie de penser à la ménopause ?”

Une femme sur quatre seulement ose aborder le sujet sur son lieu de travail, soit deux fois moins qu’en famille. Sans surprise, les collègues féminines sont celles vers qui on se tourne le plus facilement (à 68% - source),  devant les professionnels de santé (30%). Alors en tant que manager, en tant que RH, comment adresser ce sujet qui peut impacter la performance, avec tact et pudeur, et sans stigmatiser ?

“La ménopause est associée à la petite mort. Elle a un chapeau qui n'est vraiment pas sympa, pas sexy du tout.”

La ménopause arrive en général entre 46 et 55 ans, un âge où, selon Sophie, “nous sommes aujourd’hui, en règle générale, en pleine possession de nos moyens. Nous sommes souvent au pic de notre carrière, de notre force, de notre savoir, de notre expérience. Ça ne peut plus être considéré comme le début de la fin, alors que l’espérance de vie moyenne des femmes en France est de 85,7 ans, et que la retraite est entre 62 et 67 ans. Moi, j'ai juste l'impression d'être au plat de résistance. C'est enfin le moment où je me sens capable de tout. Je n'ai plus peur de rien.”

La question est donc de savoir comment gérer cette période intense, avec des hauts et des bas hormonaux bouleversants, tout en aménageant au mieux notre quotidien pour qu’il n’en pâtisse pas.

Quel rôle peuvent jouer les entreprises ?

Dans une étude sur la ménopause en 2021 conduite par Alan, nous avons vu à quel point ce sujet était un tabou total en entreprise, avec des témoignages parfois très durs, comme cette femme qui raconte la réaction de son manager à sa demande d’aménager son temps de travail: “On m’a dit « tais-toi et avance ».”

Alors que l’essentiel tient en 3 points : 

1 - Se former, comprendre cette étape de vie - notamment lorsque l’on est jeune manager ou RH, déconnecté de cette réalité au quotidien. 

2 - Aider les collaborateurs, via des contenus et des informations sur ce qui peut les attendre à cette étape, proposer des soutiens préventifs.

3 - Sensibiliser les managers aux impacts sur la performance des salariés concernés, leur permettre d’aménager leur temps de travail, proposer du télétravail lorsqu’il est possible, et surtout, faire preuve d’empathie.

Et très concrètement ?

Nous avons évoqué avec Sophie l’idée de mettre en place des programmes spécifiques, par exemple : 

  • Une communication rappelant à l’ensemble des salariés l’accompagnement dont ils disposent pour leur santé : médecine du travail, mais également soutien offert par les entreprises via leurs assurances santé, ou d’autres partenaires, comme la mise à disposition de téléconsultation avec des professionnels de santé, le remboursement des soins spécifiques, etc.

  • L’implémentation de programmes autour du sport, de la nutrition, de l'activité physique et du bien-être mental. C’est ce que propose Alan dans son application avec l’accès à un accompagnement holistique : en partant d’un bilan de santé, le bénéficiaire va pouvoir accéder à des contenus, des programmes et la possibilité de parler à des professionnels de santé. 

  • A l’occasion du 18 octobre, journée mondiale de la ménopause, proposer une journée de sensibilisation avec ateliers autour du sujet, pour mieux comprendre les symptômes, leurs traitements, et les enjeux liés.

Comment aider à libérer la parole sur ce sujet ? 

Pour Sophie, le manque de transmission est un vrai problème, notamment pour la génération 45-60 ans : “Il y a encore une ou deux générations, même les règles n'étaient pas un sujet de transmission. Aujourd’hui, je vois dans les collèges des distributeurs de protection périodiques, je trouve ça fabuleux. Moi, à l’époque, je n'aurais jamais demandé un tampon à une copine. Ça ne se faisait juste pas. Alors la disparition des règles, bien sûr qu’elle se fait en grand silence.”

“Le jour où tu as tes règles, on te dit que tu deviens une femme. Le jour où elles partent, qu'est-ce que tu deviens ?” 

Selon Sophie, “Une fois la ménopause passée, tu ne veux plus en parler non plus. Communiquer sur les inconforts, les vulnérabilités, c’est très compliqué, on ne nous apprend pas à le faire. Et en entreprise, cela nous place dans une position difficile, avec cette idée de date de péremption.”  Dans sa communauté, Sophie entend régulièrement des témoignages de femmes qui préfèrent ne pas en parler, à titre individuel, en entreprise. La peur d’être stigmatisée, d’avoir moins de responsabilités, d’être traitées différemment les empêche d’ouvrir le dialogue - et donc potentiellement, la porte à des aménagements du travail.

Pour Sophie, après 55 ans, la continuité professionnelle est à repenser, notamment dans les métiers à forte pénibilité physique. Son idée : proposer aux salariées concernées des changements de poste, où elles pourraient former les équipes, les faire profiter de leur expérience, pour moins souffrir des symptômes physiques.

“Rappelle-toi, adolescente, tu avais envie de tout balader, mettre la musique à fond, faire la révolution. Là, la ménopause, c'est un peu pareil.”

Selon Sophie, la ménopause et l’adolescence ont beaucoup de points communs, notamment dans l’amplitude des changements hormonaux. “La ménopause, c'est une période d'abord de déséquilibre. C'est une rupture du cycle, une rupture complète de l'équilibre hormonal.”

Ce bouleversement est également comparable à la chute d’hormones qui arrive juste après l’accouchement, qui est connu autour du 3eme jour comme le “baby blues”, à ne pas confondre avec la dépression du post partum, plus sévère, et qui peut arriver jusqu’à 1 an après l’accouchement.

“Et en plus, toi, tu te sens vulnérable avec des symptômes qui ne sont souvent pas compris par le médecin, ni par ton entourage. Tu vois un corps qui change. Tout ça mis ensemble, ce n'est pas évident.”

Les générations plus jeunes semblent s’ouvrir davantage à ces sujets, et ne plus vouloir porter de tabou sur les questions de santé des femmes. Pour Sophie, il est très important de libérer cette parole, et de leur montrer que l’on peut s’épanouir après 50 ans, au travail comme dans la vie personnelle : “C'est l'histoire de l'exploration d'une vie. Il faut arrêter de mettre des limites.”

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Publié le 22/03/2024

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