Les courtiers en prévoyance négocient le contrat de prévoyance d’entreprise à la place de cette dernière. Mais sont-ils vraiment indispensables ou peut-on se passer de ces intermédiaires ? Voyons ça...
Le courtier en assurance santé est un intermédiaire entre l’entreprise et l’organisme de prévoyance.
Pour exercer, il doit présenter les garanties suivantes :
Le courtier est immatriculé auprès de l’ORIAS (registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance). Chaque année, tous les courtiers doivent s’enregistrer sur ce registre. L’ORIAS vérifie que les courtiers remplissent bien les conditions pour exercer.
Le courtier a pour rôle principal de « mâcher le travail » aux entreprises qui recherchent une assurance prévoyance ou une mutuelle pour leurs salariés. Pour faire son travail, il commence par récolter le maximum d’informations sur l’entreprise. Il étudie le profil des salariés (âge, nombre de salariés, risques…) et leurs besoins en matière de prévoyance :
Il analyse les différentes offres présentes sur le marché et réalise des devis. Après ce travail de fourmi, il pourra délivrer à l’entreprise des propositions pertinentes venant de différents assureurs.
L’entreprise peut alors comparer les prix et les offres. Elle a toutes les cartes en main pour choisir la meilleure solution de prévoyance pour elle.
Elle bénéficiera également des conseils avisés du courtier pour mieux comprendre le contenu du contrat proposé et ses subtilités (exemple : les règles d’indemnisation en cas d’arrêt de travail, le montant des indemnités journalières ou du capital décès…).
En résumé, voici les avantages du courtier pour l’entreprise :
Malgré tous ces avantages objectifs, rien ne vous oblige à passer par un courtier en assurances.
À la différence d’un agent général des assurances, qui travaille pour le compte d’une compagnie d’assurances, le courtier est indépendant des assureurs. Mais son indépendance est relative.
Il négocie en amont des accords avec certains assureurs. Aussi, quand il vous propose des offres, il n’est pas totalement neutre dans ses choix. Les propositions que vous recevrez seront donc partiales. Certains assureurs qui seraient peut-être intéressants pour votre entreprise peuvent être laissés de côté parce que le courtier n’a pas d’accord avec eux.
Le courtier a l’obligation d’indiquer à ses clients l’entreprise qui a généré plus de 33 % de son chiffre d’affaires l’année précédente.
Parlons maintenant du prix du courtier. Faire appel à un courtier, ce n’est évidemment pas gratuit. Comme tous les intermédiaires, il faut le payer une fois l’adhésion au contrat de prévoyance effectuée.
En principe, ce n’est pas le client qui paye le courtier. Il se rémunère en prenant une commission sur les contrats vendus. Cette commission représente le plus souvent un pourcentage de la cotisation à la prévoyance. Il est donc payé par l’assureur… Mais ce dernier prend en compte le coût de cet intermédiaire dans la cotisation qu’il vous fait payer. Finalement, c’est le client qui paye le courtier.
Autre élément important, certains courtiers peuvent également vous demander des honoraires. Ces frais doivent être clairement mentionnés avant que vous ne fassiez appel à ses services. Sachez que vous pouvez les négocier.
En clair, en évitant le courtier et en préférant une relation directe avec l’assureur, il est possible de faire des économies ! Et cela vaut aussi bien pour l’organisme de prévoyance que pour ses clients.
Et Alan dans tout ça ? 😇
Chez Alan, on a fait le choix de ne pas recourir à des intermédiaires pour distribuer nos contrats de prévoyance. Nous favorisons une relation directe et transparente avec notre client. De cette façon, on supprime les coûts « cachés » et on peut vous proposer des tarifs plus compétitifs.
En résumé, les courtiers ne sont pas un passage obligé en matière de prévoyance.