Pour éviter de se perdre dans les méandres de l’administratif, on se tourne souvent vers des gestionnaires de prévoyance collective. Mais est-ce toujours nécessaire ? Peut-on faire sans ? Voyons le pour et le contre.
Le gestionnaire de prévoyance est un intermédiaire entre l’entreprise et l’organisme assureur (institution de prévoyance, mutuelle, assurance).
Il travaille pour l’organisme de prévoyance et s’occupe de la gestion administrative de la prévoyance. Il peut aussi gérer la mutuelle en tant que gestionnaire de mutuelle.
Pour exercer comme gestionnaire de prévoyance, il faut un niveau bac + 2 en droit, assurance ou gestion. Le gestionnaire doit évidemment connaître la législation en matière de prévoyance, en plus de posséder un sens de l’organisation et une rigueur de bibliothécaire.
Sa mission principale est de traiter et de vérifier les demandes concernant les garanties de prévoyance :
Au quotidien, le gestionnaire de prévoyance accomplit également les tâches suivantes :
Si un salarié est en arrêt de travail, le gestionnaire va vérifier depuis quand il est en arrêt et s’il a le droit à une indemnisation de la prévoyance complémentaire. Il prendra ensuite une décision sur l’acceptation ou le rejet de son dossier. Lorsque le salarié reprend le travail, il met à jour les données le concernant.
En résumé, faire appel à un gestionnaire en prévoyance permet de gagner du temps et d’éviter de gérer la paperasse de la prévoyance.
Comme le courtier, le gestionnaire de prévoyance est un intermédiaire. Le problème principal est que ces intermédiaires représentent un coût pour l’organisme assureur qui se répercute sur le montant des cotisations payées par le client.
Ce coût pourrait paraître anecdotique, mais une étude menée par l’UFC Que Choisir montre qu’en moyenne, 21 % de la cotisation mutuelle des adhérents représente en réalité des frais de gestion.
Ces chiffres sont similaires pour les acteurs du secteur de la prévoyance et la tendance est à l’augmentation de ces frais de gestion et donc des cotisations. Ceci dit, on relève des écarts importants d’un assureur à l’autre.
Ces frais de gestion englobent des dépenses variées représentant près de 7 milliards d’euros pour l’ensemble des organismes assureurs (données 2016). Voici les postes de dépenses qui font grimper la note :
Ces frais de gestion doivent être communiqués clairement à tous les nouveaux adhérents. La loi impose aux assureurs d’informer les assurés tous les ans. C’est valable pour tous les contrats d’assurance responsables depuis le 1er septembre 2020.
En un mot : oui. Il est tout à fait possible de faire sans gestionnaire pour réduire les frais de gestion. Explications.
D’abord, soulignons que la gestion d’un dispositif de prévoyance n’est pas aussi prenante que celle de la complémentaire santé : ce n’est pas tous les jours qu’un salarié sollicite le versement d’une rente d’invalidité.
La gestion de la prévoyance est donc une activité occasionnelle et irrégulière :y dédier une personne à plein temps est sans doute contre-productif.
Mais pour pouvoir se passer d’un gestionnaire de prévoyance, il faut surtout que la gestion du régime de prévoyance soit simple. Comment faire ?
Or, il se trouve que ces deux conditions sont réunies chez Alan. 😇
On fonctionne sans gestionnaire pour notre prévoyance et on vous épargne la paperasse. On met à votre disposition une plateforme et une application simples d’utilisation pour gérer facilement votre prévoyance. Dès que vous avez besoin d’aide, nous sommes joignables via le chat. Et comme tout est dématérialisé, inutile de passer des heures au téléphone ou de vous déplacer.
Moralité : on peut donc très bien se passer de gestionnaire de prévoyance ! Mais pour cela, il faut choisir un assureur innovant qui vous donne les moyens de gérer activement votre prévoyance.
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