Faut-il continuer à payer les cotisations de mutuelle d’entreprise quand les salariés sont placés en arrêt maladie ?
Suite à des problèmes médicaux ou à un accident, il arrive que des salariés aient besoin de s’absenter plus ou moins longtemps de votre entreprise. Ils sont alors placés en arrêt de travail. En tant qu’employeur, vous devez remplir un certain nombre d’obligations concernant la prise en charge de leurs frais de santé. Mais qui règle les cotisations de la mutuelle en cas d’accident du travail ou d’arrêt maladie ? Alan vous répond.
Un arrêt maladie oblige votre salarié à cesser de travailler temporairement pour raison médicale. Le médecin prescrit un arrêt de travail que le malade doit transmettre à l’entreprise et à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Ses soins médicaux sont dès lors pris en charge à 100 %, hors éventuels dépassements d’honoraires.
En général, la couverture santé collective est suspendue pendant toute la durée de l’arrêt maladie.
Le rôle de la mutuelle d’entreprise n’est pas de rembourser les prestations liées aux arrêts maladie. Ça, c’est le job de l’Assurance maladie. De son côté, la complémentaire rembourse uniquement les soins non pris en charge.
De plus, pendant son absence, le contrat de travail du salarié est temporairement suspendu, ce qui entraîne la suspension de la couverture collective.
Seule exception : si votre salarié est rémunéré pendant son arrêt, alors il reste couvert par la mutuelle d’entreprise. L’article L1226-1 du Code du travail dresse la liste des conditions dans lesquelles le salarié peut bénéficier d’un maintien de salaire.
Le salarié malade qui se trouve dans l’impossibilité de travailler subit une perte de rémunération importante. Pour pallier ce manque, il peut toucher des indemnités journalières de Sécurité sociale (IJSS).
On peut identifier trois cas de figure concernant les cotisations de mutuelle :
Un accident du travail, c’est un fait accidentel survenu dans le cadre de l’activité professionnelle, qui cause au salarié une lésion soudaine. Il est régi par les articles L441-1 à L441-6 du Code de la Sécurité sociale.
Ol ne faut pas confondre les accidents de travail avec les accidents de trajet, qui surviennent lors du trajet entre le lieu de travail, le domicile, ou bien sur le lieu de prise des repas.
En principe, le contrat de travail de la victime est considéré comme suspendu : pas de rémunération, pas de couverture collective.
Cependant, votre salarié peut continuer à en profiter s’il bénéficie d’un maintien de sa rémunération.
Ici encore, le financement dépend du maintien de la complémentaire collective pendant l’arrêt de travail :
Quelle que soit la situation de votre salarié, pensez à bien informer votre assureur santé afin de rester à jour dans le paiement de vos cotisations !
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