Elle vous étonnera. Pourquoi et comment la communication, la responsabilité et la transparence sont les ingrédients des entreprises à succès.
Pourquoi une entreprise réussit-elle ? Parce qu’elle résout des problèmes importants vite et bien. L’égo mal placé, les non-dits, l’incertitude et l’impossibilité de l’échange sont des facteurs de stress et de ralentissements. Chez Alan nous en sommes convaincus. Mais pour y arriver, il faut quelques ingrédients bien dosés et une culture d’entreprise forte.
Avant de vous dévoiler nos coulisses, rappelons qu’il n’existe pas de recette magique. Avant de rejoindre Alan, j’ai travaillé dans plusieurs entreprises assez différentes : IBM, Startup Weekend, WeWork et Buffer. Les choix d’organisation et de gestion d’équipe sont essentiels et impactent fortement l’avenir de l’entreprise (sans pression! 😄).
Il existe autant de modèles d’organisation que d’entreprises, de marchés, d’états d’avancement, etc. Plutôt que de copier-coller certaines pratiques, adaptez-les à votre fonctionnement et à votre identité.
De mes expériences, je retiens 3 valeurs partagées par les entreprises à succès :
Caption: Photo by Alfons Morales on Unsplash
Si votre organisation interne va fortement évoluer, votre culture, elle, est pérenne. Elle constitue le socle de votre organisation.
C’est chez Buffer que j’ai constaté le pouvoir d’une culture d’entreprise forte, même en 100% remote et sans bureaux. L’équipe a commencé par définir ses valeurs et s’en sert tous les jour pour toutes les décisions importantes, y compris pour le recrutement. Peu importe les différences d’opinion cela permet à l’équipe de rester soudée autour de bases communes.
Cette culture doit être bien comprise, partagée et intégrée par toute l’équipe. Problème : beaucoup pensent que la culture d’entreprise est naturelle et implicite. Pourtant, si elle n’est pas écrite chacun en aura sa propre interprétation.
Chez Alan, les 3 piliers de notre culture sont au coeur de tout (politique de recrutement, productivité, méthodes de travail) et elle a été écrite dès le jour -1 par les fondateurs.
Entrons dans le vif du sujet : comment ces 3 piliers (communication — transparence — responsabilité) sont retranscrits concrètement dans notre organisation ?
Caption: Crédits. Grease, de Randal Kleiser, 1978.
Pour être la plus efficace possible, notre communication interne a été définie de manière précise. Quels sont les canaux de communication ? À quelle fréquence et dans quel but sont-ils utilisés ? Quels sont les rendez-vous récurrents ? Comment partager l’information (forme et fond) ? Pour permettre aux messages de circuler au mieux, sans stagner, ni se perdre.
Sans vous noyer sous les détails, voici deux ingrédients forts :
Elles vous le rendront bien plus que vous ne l’imaginez.
Chez Alan, les objectifs de l’entreprise sont partagés et le pouvoir réparti entre chacun de ses membres, quel que soit son poste. Attention, il ne s’agit pas de “déléguer” mais d’aller beaucoup plus loin et de leur donner les clés. Le but est d’impliquer chaque salarié dans la vie de l’entreprise. Chacun peut prendre des décisions très vite et à grande échelle. Cette autonomie attire les meilleurs talents. Ils cherchent la liberté et veulent avoir de l’impact. Chacun vise l’excellence dans son travail et progresse très vite.
La première chose est bien-sûr de définir ces objectifs. Ils ne doivent pas être trop nombreux et surtout ils doivent être atteignables. Aucun problème n’est trop ambitieux à partir du moment où il est décomposé !
Chez Alan, nous les définissons ensemble chaque mardi et un résumé est envoyé le lendemain à toute l’équipe et aux actionnaires. La prise de décision est rapide et la motivation forte avec la satisfaction d’avancer en permanence. Les équipes relèvent des défis importants sans appréhension, chacun progresse au même rythme que l’entreprise.
Caption: Photo by Oleg Laptev on Unsplash
Qu’il soit positif ou constructif, le feedback est le meilleur moyen pour chacun de s’améliorer et d’éviter d’afficher une harmonie artificielle dans l’équipe. L’idée est que tout le monde le demande et en ait besoin.
Comment faire un feedback de qualité ?
1. Se concentrer sur le comportement et non sur la personnalité
2. Être précis pour éviter une remise en question globale du travail
3. Éviter les termes négatifs. Ce que l’on cherche c’est un résultat positif ! Utiliser les « mais » a tendance à créer un comportement défensif par exemple.
4. Mettre l’ego de côté. On peut autant parler de succès que d’échecs !
Chez Alan, un moment privilégié le matin est le 1:1 fait en duo toutes les deux semaines. Le 1:1 n’est pas un point sur les objectifs en cours. C’est un moment dédié à deux personnes pour discuter, apprendre et grandir. Chez nous, il prend la forme d’une balade dans le quartier. On peut s’y demander : « Qu’est ce qui te motive ? » « Est-ce qu’on travaille sur le bon sujet en ce moment ? » « Si tu étais à ma place qu’est ce que tu changerais ? ». L’harmonie que cela créé entre les membres est impressionnante.
C’est le meilleur moyen de faire émerger des idées brillantes, d’évacuer des frustrations ou d’évoquer des voies d’amélioration. C’est un cercle vertueux.
Caption: Credits. Charlie Chaplin, Les Temps Modernes.
Pour pouvoir prendre de bonnes décisions, les équipes doivent être au courant de tout. Que ce soit les levées de fonds, les recrutements, les nouveaux projets. Même les grilles de salaires sont publiques (elles ont étépubliées sur Maddyness). Cela permet d’éviter toute frustration et de renforcer l’engagement de chacun.
Caption: Notre grille de salaire, mise à jour!
Aucun modèle n’est universel. Posez-vous les bonnes questions au regard de votre équipe et du contexte dans lequel vous évoluez. Soyez analytique et non pas naïf. Qu’est-ce qui fera votre succès ? Inspirez-vous, lisez, échangez, rencontrez et nourrissez-vous de l’extérieur pour trouver la recette du bonheur de vos équipes.
Quelques lectures:
Quelques outils pour commencer: