Chaque année, au 1er janvier, nous mettons à jour les tarifs et/ou les garanties de nos offres de couverture santé.
Cette année 2021, la consommation de santé des Français a profondément changé. La Sécurité Sociale et les assureurs ont vu une hausse d’environ 30 % des dépenses de santé (Les Echos), sur tous les postes de soins. Les frais dentaires et d’optique ont beaucoup augmenté avec la mise en place du 100 % santé. Le télétravail, de son côté, a contribué à l'augmentation des soins de kinésithérapie et d’ostéopathie.
Chez Alan, nous avons constaté cette hausse, pour les salariés comme pour leurs conjoints et enfants. En 2021, nous avons maintenu nos services en n’augmentant que faiblement nos cotisations et en continuant de rembourser (toujours plus rapidement) avec les mêmes niveaux de couverture. Au fur et à mesure, un déficit s’est creusé.
Pour garantir la pérennité de nos produits, il était nécessaire d’augmenter les prix afin de rééquilibrer le niveau des cotisations et le niveau des dépenses.
Sur des sujets aussi complexes, la transparence est d’autant plus importante. On vous explique tout ci-dessous !
En assurance, l’équilibre est la situation dans laquelle les cotisations que l’on perçoit nous permettent de couvrir les remboursements de soins.
Par exemple, si on prélève 50 € et qu’on rembourse 50 €, c’est parfait (on vous explique plus bas comment on se rémunère).
Avec l’évolution (imprévisible) des dépenses de santé, on s’est beaucoup éloigné de cet équilibre, aussi bien sur nos produits standards que sur mesure.
Quand ce genre de situation se produit, traditionnellement, le monde de l’assurance peut avoir recours à l’une de ces trois solutions :
✋ Arrêter de proposer le produit. On arrête les frais, on passe à autre chose, et tant pis pour ceux qui appréciaient l’offre. Efficacité redoutable, mais ça ne laisse pas le choix aux adhérents.
✂️ Réduire la couverture. Autre solution : couper le robinet des remboursements. Du coup on gagne autant, mais on dépense moins.
👋 Laisser partir les clients les moins rentables. Enfin, on peut toujours identifier les clients susceptibles de coûter plus cher (généralement sur base de statistiques, donc pas vraiment d’équité), et ne pas renouveler leur contrat.
Aucune des trois méthodes ci-dessus ne nous convenait vraiment. On a donc décidé de répartir la hausse des cotisations de la manière la plus équitable possible, selon les cas de figure.
L’augmentation suit trois principes :
1️⃣ Garder le principe de mutualisation. Pour les petites et moyennes entreprises, nous savons que le ratio consommation/cotisation peut très rapidement s’inverser d’une année à l’autre (en cas d’hospitalisation, de soins dentaires, etc). Du coup, on ne regarde pas au cas par cas, et on ne fait pas d’augmentation différenciée. Tous les clients sur nos produits standards ont les mêmes tarifs.
2️⃣ Un impact modéré pour les entreprises. Nous avons appliqué des hausses modérées sur les salariés, que toutes les entreprises sont dans l'obligation de couvrir, quelle que soit leur convention collective. Ainsi, l’augmentation sur le prix salarié est de 4 % en moyenne, avec un scénario extrême de + 6 €/mois (part employeur).
3️⃣ Mieux répartir les prix. Jusqu’à maintenant, on proposait de couvrir les partenaires des salariés pour un prix généralement bien inférieur. Nous avons réajusté vers un modèle plus pérenne, en tenant compte de la consommation des partenaires, dont les niveaux sont aussi élevés que les salariés.
Un exemple concret : Alan Green et Blue. Ces prix sont indicatifs et liés à des versions spécifiques de conventions collectives.
En moyenne, en tenant compte de la proportion réduite des conjoints et enfants, l’augmentation est de 10 % sur ces exemples.
Nous proposons à chacune des entreprises un ajustement personnalisé pour aussi retrouver l’équilibre, en fonction du taux de sinistre observé sur les différentes années passées ensemble.
On recherche des solutions particulières en fonction des industries, de leurs conventions collectives, du niveau de couverture souhaité et des évolutions démographiques.
Nous voulons aller plus loin dans la transparence et nous affichons clairement un forfait mensuel (Membership). C’est ce forfait qui permet de financer le fonctionnement d’Alan, comme le service client, ou notre plateforme pour les RH. Il fait aussi office de souscription pour l’accès à tous nos services de santé pour les membres.
Chez les autres assureurs, ces frais de gestion sont également présents ; mais comme tout est intégré au prix final, impossible de savoir quelle part ils représentent. Avec Alan, vous avez maintenant le détail pour chaque contrat, standard ou sur-mesure.
Pas de marge sur les frais de santé ! Comme on l’a écrit plus haut, nous visons l’équilibre. Vous cotisez à hauteur des dépenses attendues pour l’année à venir.
Le tableau de garanties évolue, soit pour suivre les obligations légales des conventions collectives, soit pour mieux répondre aux attentes de nos membres.
Nous pensons avoir trouvé la bonne formule pour que le reste à charge ne soit pas trop important, voire très bas dans le cas de nos produits haut de gamme comme Alan Blue. Nous améliorons la couverture de la médecine douce, que nous pensons importante — et qui ne contribue que pour très peu sur la balance des soins globaux.
Au-delà des remboursements de soins, notre ambition est claire : vous proposer la meilleure expérience possible et devenir votre partenaire santé. Nous continuons de nous différencier avec :
À nos yeux, la transparence est primordiale pour créer les relations de long terme que l’on souhaite avec nos clients, et devenir le partenaire de santé privilégié de nos membres.
Nous mesurons l’impact qu’un changement de prix peut avoir sur les entreprises et nos membres. Nous essayons de faire le mieux possible pour vous accompagner.
En parallèle, nous continuons à investir sur des meilleurs services qui permettront de mieux guider les membres dans un système de santé complexe et arriver à combattre cette hausse des prix dans le temps. Nous continuerons de participer à la prévention, l’éducation et l’accompagnement pour une consommation raisonnable.
Sur ces principes, si la consommation rebaissait à l’avenir, on ajustera nos tarifs, comme nous l’avons déjà fait dans le passé en baissant nos prix.
En avril 2024, nos offres deviennent Essentiel, Balance et Optimal, afin de rendre les garanties encore plus adaptées aux différentes conventions collectives.