Bienvenue sur le podcast de celles et ceux pour qui les ressources sont avant tout humaines.
Il y a deux semaines, vous avez Ă©tĂ© plus de 500 Ă donner sa chance au premier Ă©pisode de Good People, et ça nous fait trĂšs plaisir. Merci infiniment ! đ€
Cette semaine, on recommence mais on ne prend pas du tout les mĂȘmes : Kevin me laisse sa place pour mener les entretiens, et j'ai pu discuter avec Charles Gorintin d'une part et Sophie Berlioz d'autre part. Nous avons parlĂ© de comment aborder des conversations difficiles en entreprise.
Bonjour et bienvenue chez Good People, le podcast dâAlan et surtout de celles et ceux pour qui les ressources sont avant tout humaines. Dans un monde oĂč on vit plus vite, plus longtemps, plus fort et oĂč on attend toujours le meilleur, Alan rĂ©imagine le systĂšme de santĂ© pour le rendre extraordinairement fluide pour lâutilisateur, câest-Ă -dire pour nous.
Une semaine sur deux, on vous ouvre nos portes : on vous partage nos succĂšs, nos Ă©checs, nos rĂ©flexions et nos idĂ©es pour le futur du travail - et surtout pour son bien-ĂȘtre.
Deux fois plus d'invités pour ce deuxiÚme épisode : on a discuté avec Charles Gorintin, le co-fondateur et CTO d'Alan, puis avec Sophie Berlioz, docteure en philosophie et manager chez AlterNego.
L'un puis l'autre nous Ă©clairent sur comment aborder des conversations difficiles au travail.
Bonne Ă©coute. đ§
Vous pouvez retrouver Good People sur Apple Podcasts, Anchor, SoundCloud ou sur la plateforme que vous avez l'habitude d'utiliser. Vous pouvez aussi tout simplement cliquer ci-dessous pour Ă©couter la version intĂ©grale. đ
Le sujet étant massif, on a décidé de l'étendre dans son propre article. On y retrouvera notamment les définitions de ce qu'est une conversations sensible, ainsi que des principes pour les aborder, développés de maniÚre détaillée.
Bonjour et bienvenue chez Good People, le podcast dâAlan et surtout de celles et ceux pour qui les ressources sont avant tout humaines. Dans un monde oĂč on vit plus vite, plus longtemps, plus fort et oĂč on attend toujours le meilleur, Alan rĂ©imagine le systĂšme de santĂ© pour le rendre extraordinairement fluide pour lâutilisateur, câest-Ă -dire pour nous.
Une semaine sur deux, on vous ouvre nos portes : on vous partage nos succĂšs, nos Ă©checs, nos rĂ©flexions et nos idĂ©es pour le futur du travail - et surtout pour son bien-ĂȘtre.
Je vais commencer par me prĂ©senter : je mâappelle Charlotte et je mâoccupe du contenu chez Alan. Juste avant dâentrer dans le vif du sujet, jâaimerais vous remercier. Vous remercier parce que vous avez Ă©tĂ© plus de 500 Ă Ă©couter le premier Ă©pisode de Good People et ça, ça nous rend particuliĂšrement fiers.
Alors maintenant, venons-en au fait : aujourdâhui, on va parler des conversations sensibles. Demander une augmentation, annoncer son dĂ©part, son arrivĂ©e, un gel des salaires, partager une revue annuelle pas fameuse ou encore lâarrĂȘt dâun projet en cours - voilĂ les conversations dont on va parler aujourdâhui. Parce quâune conversation sensible, câest avant tout une conversation dont les enjeux sont forts, au cours de laquelle les opinions diffĂšrent et au cours de laquelle les Ă©motions sont intenses. Le constat, câest quâon est souvent trĂšs dĂ©sarmĂ©s face Ă ces conversations : personne ne nous a appris Ă les aborder sereinement et la plupart dâentre nous agit de maniĂšre trĂšs paradoxale. On est souvent dĂ©passĂ©s par nos Ă©motions, et ça affecte toutes nos capacitĂ©s. Car en fait, on a assez peu de modĂšles de communication auxquels se rĂ©fĂ©rer : on ne sait ni comment, ni par quoi commencer. RĂ©sultat, on les Ă©vite, ces fameuses conversations. Pourtant, leur Ă©vitement a un coĂ»t. Dâabord pour vous, mais aussi pour votre organisation. Pour parler de ce sujet qui nous touche tous, le premier invitĂ© du second Ă©pisode de Good People est Charles Gorintin.
Charlotte : Salut Charles, tu es le co-fondateur et le CTO dâAlan, est-ce que tu peux commencer par te prĂ©senter, nous raconter ton parcours et ce que tu as fait avant de monter Alan ?
Charles : Alors moi jâai toujours Ă©tĂ© passionnĂ© par lâutilisation des maths et des donnĂ©es pour rĂ©soudre des problĂšmes complexes. Donc aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© le machine learning Ă Paris, je suis parti Ă San Francisco, Ă Berkeley plus prĂ©cisĂ©ment, pour aller Ă la Business School. Alors que tous mes camarades partaient dans des banques ou des hedge funds, moi jâai dĂ©cidĂ© (et jâĂ©tais un peu le seul) dâaller travailler chez Facebook en tant que Data Scientist. CâĂ©tait un peu une Ă©vidence pour moi parce quâils avaient des peta-octets de donnĂ©es, des outils pour pouvoir les analyser, mais surtout un milliard de personnes sur qui on pouvait avoir de lâimpact. Jâai travaillĂ© dâabord Ă lutter contre les faux comptes avant que ce soit Ă la mode et puis jâai travaillĂ© un petit peu sur la premiĂšre plateforme de pub dâInstagram. Puis jâai passĂ© deux ans chez Twitter pour gĂ©rer leur Ă©quipe de data scientists en croissance. Et puis je suis rentrĂ© en France pour crĂ©er Alan.
Charlotte : Charles, câest toi qui a inspirĂ© cet Ă©pisode. JâĂ©tais tout juste arrivĂ©e chez Alan et tu mâas parlĂ© de ce livre qui sâappelle « Crucial Conversations » et qui a complĂštement bouleversĂ© ton approche des conversations difficiles, des conversations sensibles. Est-ce que tu peux mâen dire un peu plus sur ce livre et me raconter comment et dans quelles circonstances tu lâas lu ?
Charles : Jâai fait la rencontre de ce livre trĂšs tĂŽt dans ma carriĂšre professionnelle. CâĂ©tait en 2012, je venais dâarriver chez Facebook, et la personne qui sâoccupe de lâapprentissage et de la diversitĂ© chez eux, Mike Rognlien, a recommandĂ© de livre comme Ă©tant indispensable pour pouvoir grandir aussi vite que Facebook tout en rĂ©glant ce problĂšme. LâannĂ©e derniĂšre, Mike a publiĂ© un livre qui sâappelle « This is now your company » (câest maintenant ton entreprise) oĂč il a mentionnĂ© « Crucial Conversations » et je lâai relu pour me rafraĂźchir un peu les idĂ©es.
Charlotte : Est-ce que tu as un exemple ou une histoire Ă nous partager dâun moment oĂč ce livre tâa Ă©normĂ©ment aidĂ© et notamment Ă mener une conversation difficile avec bienveillance et Ă trouver une issue qui soit favorable Ă tout le monde ?
Charles : Assez rĂ©cemment, Alan a du se sĂ©parer dâun salariĂ© et câĂ©tait la premiĂšre fois que je faisais cette dĂ©marche moi-mĂȘme. Typiquement, se sĂ©parer dâune personne, câest une conversation cruciale, parce que les enjeux sont forts (câest la carriĂšre professionnelle dâune personne qui est en jeu et en mĂȘme temps la trajectoire dâune entreprise), les opinions en prĂ©sence diffĂšrent (forcĂ©ment : une personne qui veut rester dans lâentreprise et une entreprise qui veut se sĂ©parer dâune personne) et enfin les Ă©motions sont intenses (forcĂ©ment, quand ça touche Ă la carriĂšre professionnelle et Ă la valeur de lâindividu, ça crĂ©e beaucoup dâĂ©motions). Jâai rĂ©ussi Ă appliquer, pour me prĂ©parer, les techniques du livre « Crucial Conversations », pour pouvoir trouver un objectif commun, ĂȘtre capable de faire que la personne sorte de lâentreprise mais puisse avoir suffisamment dâargent et de temps pour pouvoir se retourner, quâelle puisse ĂȘtre recommandĂ©e vers dâautres entreprises, et donc Ă la fin (et câĂ©tait lâintĂ©rĂȘt de lâentreprise) que cette personne soit promotrice dâAlan, alors mĂȘme quâon sâĂ©tait sĂ©parĂ©s dâelle.
Charlotte : Et si tu dois partager une ou deux leçons qui te restent en mémoire - à la fois du livre et de cette expérience - comment tu les résumerais pour les gens qui nous écoutent ?
Charles : Je citerais deux leçons. La premiĂšre, qui Ă mon avis est indispensable, câest « start with heart » (commencer par soi-mĂȘme). En gros, si on nâaborde pas cette conversation avec bienveillance et sincĂ©ritĂ©, câest mĂȘme pas la peine dâessayer. Parce quâon va tout de suite se braquer, on ne va pas ĂȘtre capables dâavancer avec lâautre personne pour trouver cet objectif commun, ou trouver cette solution commune. Donc câest absolument nĂ©cessaire. La deuxiĂšme technique que jâadore, câest la technique du contraste, pour crĂ©er de la sĂ©curitĂ© dans la conversation. Typiquement, câest utiliser des phrases comme « si jâai dit ce que jâai dit, ce nâĂ©tait pas pour tâoffenser, câĂ©tait pour exprimer mon malaise. » Câest crĂ©er ces phrases en deux temps : une partie qui nie un but pour pouvoir montrer quâon n'essaye pas de blesser lâautre et lâautre partie qui rĂ©affirme ce qui nous a poussĂ© Ă faire ce quâon a fait.
Charlotte : Câest un grand moyen pour supprimer tout malentendu dans une conversation.
Charles : En utilisant ces mots, on montre patte blanche Ă nos interlocuteurs et ça ouvre la porte au dialogue. Le livre est rempli de ces conseils pratiques, qui permettent dâaborder ces conversations en toute sĂ©rĂ©nitĂ©.
Charlotte : Merci !
Merci infiniment Ă Charles, qui nous a partagĂ© une expĂ©rience personnelle et nous a racontĂ© comment ce livre lâa aidĂ© Ă aborder plus sereinement des conversations Ă fort enjeu. Maintenant, pour nous aider Ă comprendre pourquoi on nâest pas formĂ©s Ă gĂ©rer et Ă aborder ces conversations difficiles, on va interroger une philosophe, dont les recherches portent prĂ©cisĂ©ment sur ce sujet.
Charlotte : Salut Sophie ! Tu es Docteur en philosophie, tu es chercheuse en sciences sociales ici, au sein du cabinet AlterNego. Tes travaux portent notamment sur les dilemmes dĂ©cisionnels. Ma premiĂšre question, quand jâai dĂ©couvert ce sujet, câest pourquoi ? Pourquoi lâart de la conversation difficile nâest pas enseignĂ©, ni Ă lâĂ©cole ni au travail ? Sans rentrer dans le clichĂ© du sujet tabou, est-ce quâon peut avancer une explication ?
Sophie : Pour Ă©viter dâentrer dans trop de gĂ©nĂ©ralitĂ©s, je crois quâil resituer rapidement ce quâon entend par « conversations difficiles », parce que les conversations difficiles câest dâabord des conversations qui nous gĂȘnent. Elles nous gĂȘnent, je pense, pour au moins deux raisons.
La premiĂšre, câest quâil sâagit de conversations sensibles, qui nous exposent Ă nos propres intĂ©rĂȘts, Ă nos propres systĂšmes de valeurs et Ă©galement Ă ceux de lâautre - et oĂč il peut y avoir de la contradiction. Ce risque de contradiction, qui recouvre la dimension Ă©motionnelle ou axiologique de ces conversations, câest-Ă -dire que les Ă©motions et les valeurs dans ce type de conversations sont trĂšs liĂ©es.
La deuxiĂšme raison pour laquelle ces conversations sont sensibles, câest quâelles peuvent dĂ©gager un dĂ©saccord. Lâissue de cette conversation peut se jouer au dĂ©triment de mes propres intĂ©rĂȘts ou faire lâobjet dâun conflit. Elles sont donc par essence conflictuelles et font que leur issue est incertaine et peut se jouer au dĂ©triment de mon intĂ©rĂȘt.
Par exemple, les consĂ©quences dâune nĂ©gociation salariale ratĂ©e ou mal menĂ©e peuvent se jouer au dĂ©triment des deux protagonistes : il peut y avoir une personne qui nâaura pas le salaire quâil attendait, quitter lâentreprise ou mĂȘme ĂȘtre mal perçue aprĂšs par sa hiĂ©rarchie. Câest cette sensibilitĂ© lĂ qui fait quâelles peuvent nous exposer Ă un ordre Ă©motionnel avec lequel on nâest pas forcĂ©ment Ă lâaise. Le conflit, la culture de la conflictualitĂ© en France est assez compliquĂ©e. Je pense (câest simplifier, hein) quâil sâagit dâune culture assez binaire puisque les conflits, on les aborde soit par la fuite, en les Ă©vitant, soit par la confrontation, en ripostant ou en Ă©tant dans une logique de rapports de force.
Donc câest culturel parce que câest liĂ© Ă notre rapport Ă lâautoritĂ© et câest culturel aussi parce que câest vraiment trĂšs ancrĂ© dans notre Ă©ducation. A lâĂ©cole, par exemple, en France on est surtout formĂ©s Ă raisonner, Ă analyser et Ă construire une pensĂ©e et un discours argumentĂ© et structurĂ©. On nâest pas vraiment formĂ© au dĂ©bat contradictoire ou Ă lâart de la controverse, au dĂ©bat qui nous fait prendre au sĂ©rieux lâavis de lâautre et qui nous forme Ă penser que lâavis de lâautre est au moins aussi important que le nĂŽtre.
En orientant lâĂ©ducation davantage sur de la structure et du raisonnement, finalement on nous apprend que ce qui fait le plus autoritĂ©, câest le discours qui sera le mieux argumentĂ© ou le mieux structurĂ© et que, dĂšs lors, on devra sây conformer. Je pense quâil y a quelque chose de lâordre de lâĂ©ducation qui ne dĂ©veloppe pas nos appĂ©tences Ă la conflictualitĂ© alors mĂȘme que câest ce qui peut nous faire progresser dans les organisations.
Charlotte : Câest passionnant parce quâon a tous lâintuition de ce que tu nous expliques, mais on peine souvent Ă mettre des mots dessus. Pour entrer un peu plus dans le concret, toi tu mĂšnes rĂ©guliĂšrement des ateliers pour des entreprises, des associations, pour les accompagner dans des situations complexes : est-ce quâon arrive Ă identifier des schĂ©mas rĂ©currents auxquels nos auditeurs pourraient se rĂ©fĂ©rer et quelques solutions pour les aider Ă aborder ces conversations complexes ?
Sophie : Câest vrai que comme tu le disais, on constate dans nos activitĂ©s de conseil que les conflits latents, les conflits froids, ceux qui engendrent de la frustration parce que les choses ne sont pas dites - ils sont vraiment trĂšs prĂ©sents dans les organisations et ils impactent vraiment les modes dâorganisation du collectif, et impactent aussi la charge mentale et Ă©motionnelle des salariĂ©s.
Nous, ce quâon utilise dans nos interventions, et ce quâon constate, câest que le principe de la mĂ©diation est trĂšs efficace pour prĂ©venir et rendre le conflit productif. Un des points sur lesquels on insiste chez AlterNego, câest quâil ne faut pas supprimer le conflit ou la conflictualitĂ© des organisations, puisquâun conflit peut vraiment ĂȘtre sain et productif. Câest dâailleurs aussi le ciment de nos fonctionnements collectifs. Mais ce qui est important, câest la maniĂšre dont on va gĂ©rer le conflit, la maniĂšre dont on va le cadrer. On propose une mĂ©thode de rĂ©gulation des conflits pour nos clients, mais aussi pour nous-mĂȘmes, parce quâon se lâapplique Ă©galement dans nos fonctionnements internes.
La finalitĂ© de cette mĂ©thode, câest de construire un troisiĂšme rĂ©cit Ă partir des systĂšmes en contradiction au sein dâun conflit, et de dĂ©gager des zones dâaccord possible. TrĂšs schĂ©matiquement, cette mĂ©thode, on la pose en quatre Ă©tapes. Une premiĂšre Ă©tape oĂč, dans une organisation, Ă la moindre tension, Ă la moindre incomprĂ©hension, on va privilĂ©gier un tĂȘte Ă tĂȘte dans les 24 heures et 48 heures. Ce tĂȘte Ă tĂȘte, câest la rencontre des deux personnes qui vont ĂȘtre aux prises Ă une incomprĂ©hension et qui vont exposer leur propre point de vue sur ce qui a mal Ă©tĂ© perçu ou ce qui nâa pas Ă©tĂ© dit. Câest une occasion de dĂ©miner en amont des situations qui peuvent sâenvenimer et avoir des consĂ©quences considĂ©rables alors mĂȘme quâon partait dâun point de dĂ©tail ou dâune simple incomprĂ©hension.
Quand le tĂȘte Ă tĂȘte ne fonctionne pas, ce quâon prĂ©conise, câest une mĂ©diation en interne. Sâil y a un conflit entre deux salariĂ©s, quâil y a ait soit un troisiĂšme membre de lâĂ©quipe qui vient essayer de rĂ©guler le conflit, soit que ce soit un manager, soit que ce soit un manager, soit une autre personne qui puisse apporter un regard neuf et ĂȘtre le plus en neutralitĂ© possible par rapport aux deux personnes. Ce quâon prĂ©conise, câest dâessayer de dĂ©gager le troisiĂšme rĂ©cit, câest-Ă -dire dâessayer de comprendre les intĂ©rĂȘts des deux personnes et de trouver une solution qui satisfasse lâensemble des personnes par de la mĂ©diation.
Ce quâon voit aussi trĂšs souvent en nĂ©gociation, câest que lorsquâon sâinterroge et quâon se pose la question du pourquoi est-ce quâon rĂ©agit comme ça, pourquoi est-ce quâon adopte tel comportement ou pourquoi est-ce quâon semble fĂąchĂ© par une dĂ©cision, dâessayer dâaller comprendre la valeur qui est altĂ©rĂ©e chez lâautre, pour essayer de rĂ©pondre ensuite Ă son besoin. DerriĂšre chaque Ă©motion ou derriĂšre chaque valeur altĂ©rĂ©e ou suscitĂ©e, il y a lâexpression dâun besoin et dĂšs lors quâon arrive Ă cette expression, on a des possibilitĂ©s de solutions qui sâouvrent. Ce qui veut dire que lorsquâon est dans une posture dâouverture par rapport au conflit, par rapport Ă lâautre et Ă son systĂšme de croyances, il sâagit dâĂȘtre convaincu que lorsquâon aborde des conversations, il ne sâagit pas de convaincre que son propre systĂšme est le bon, mais de comprendre le systĂšme de la personne quâon a en face de nous.
Cette comprĂ©hension passe par quelque chose de trĂšs simple, qui est la curiositĂ© et le questionnement dâaller chercher pourquoi est-ce quâon adopte tel type de comportement plutĂŽt quâun autre. Ce que ça requiert en termes de principes comportementaux, câest dâĂȘtre curieux, de toujours poser la question du pourquoi (ce quâon nous apprend Ă perdre Ă©galement Ă lâĂ©cole) et de toujours accorder le bĂ©nĂ©fice du doute.
Merci Sophie ! Pour résumer et pour vous aider à mener ces conversations sensibles, on retient trois points :
Câest fini pour cet Ă©pisode, merci Ă tous pour votre Ă©coute et Ă nos deux invitĂ©s dâavoir pris le temps nous rĂ©pondre. Rendez-vous sur Apple Podcasts, sur Soundcloud et sur alan.com - on partage Ă©galement les bonnes feuilles et les leçons de « Crucial Conversations » sur notre blog.