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Violence au travail : que rôle pour l’entreprise ?

Le lieu de travail est censé être un endroit sûr où les employés se sentent en sécurité et travaillent efficacement. Cependant, la violence au travail est un problème qui peut avoir des effets dévastateurs sur les employés et l'entreprise elle-même.

Violence au travail : que rôle pour l’entreprise ?
Mis à jour le
26 février 2024
Mis à jour le
26 février 2024
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Dans cet article

Définition de la violence au travail

La violence au travail ne se définit pas que par des actes d’agression physique, même si c’est souvent la première chose qui nous vient à l’esprit lorsqu’on utilise ce terme. En réalité, la violence au travail est définie comme tout acte ou comportement ayant pour but d’abuser, de menacer, d’intimider, de harceler ou d’attaquer une autre personne.

Cette définition inclut : 

  • les gestes menaçants ;

  • les menaces (qu’elles soient orales ou écrites) ;

  • le langage verbal violent ou condescendant ;

  • les agressions physiques.

L’Organisation Internationale du Travail distingue par ailleurs la violence interne de la violence externe

La violence interne désigne les actes qui concernent les relations au sein de l'entreprise, tandis que la violence externe concerne les personnes qui ne sont pas employées par l’organisation (clients, partenaires etc). 

Par ailleurs, la limite entre le harcèlement et la violence est souvent très difficile à définir, il n’est donc pas rare que ces deux problématiques soient traitées ensemble au sein des entreprises. 

Le conseil de Lydia, notre psychologue du travail

L'analyse des causes de la violence au travail est une étape cruciale pour comprendre les facteurs qui contribuent à ces situations et mettre en place des mesures de prévention efficaces.

Avant tout, rassemblez des données sur les incidents de violence au travail survenus dans votre entreprise. Il peut s'agir de rapports d'incident, de plaintes formelles, de témoignages, de données de santé et de sécurité, ou de tout autre élément permettant de documenter les cas de violence.

Ensuite, menez une étude des incidents en analysant chaque incident de violence au travail en détail. Examinez les circonstances entourant l'incident, les personnes impliquées, les comportements spécifiques, les facteurs environnementaux et les conséquences. Identifiez les modèles récurrents et les différences entre les incidents.

Puis, évaluez les risques en identifiant les facteurs de risque spécifiques dans votre environnement de travail. Cela peut inclure des facteurs organisationnels tels qu'une culture d'entreprise toxique, des politiques et procédures inadéquates, un manque de soutien aux employés, ou des facteurs individuels tels que le stress, les conflits interpersonnels ou les pressions professionnelles excessives.

Prenez en compte les facteurs externes qui peuvent influencer la violence au travail, tels que les caractéristiques de l'industrie, les conditions économiques, les changements organisationnels, ou les pressions sociales et culturelles. Comprenez comment ces facteurs peuvent interagir avec les aspects internes de l'entreprise.

Étudiez les rapports et les statistiques sur les tendances nationales et internationales en matière de violence au travail. Identifiez les meilleures pratiques et les leçons apprises d'autres entreprises et secteurs pour enrichir votre analyse des causes.

Impliquez les parties prenantes concernées, y compris les salariés, les représentants syndicaux, les responsables des ressources humaines et les gestionnaires, dans l'analyse des causes de la violence au travail. Leurs perspectives peuvent fournir des informations précieuses sur les problèmes sous-jacents et les dynamiques de pouvoir.

Enfin, utilisez les résultats de votre analyse pour élaborer un plan d'action visant à prévenir la violence au travail. Ce plan devrait inclure des mesures préventives telles que la sensibilisation, la formation, l'amélioration des politiques et procédures, ainsi que des mesures de soutien aux victimes et de gestion des incidents.

L'analyse des causes de la violence au travail est un processus complexe qui nécessite une approche globale et multidimensionnelle.

Lydia Martin
Lydia MartinPsychologue du travail chez Alan

Types de violence au travail

Violence psychologique

On ne distingue pas souvent la violence psychologique du harcèlement, terme plus souvent utilisé en France. Il s’agit d’actions et de comportements répétés, dirigés envers une personne de manière individuelle ou par le groupe, et qui entraînent un sentiment d’humiliation, de détresse ou de souffrance.

⚠️ On parle par exemple de remarques insultantes et blessantes, de comportements visant à dénigrer la personne, d’humiliations publiques. A noter que le harcèlement n’a pas besoin de venir de la hiérarchie pour être qualifié : un collègue peut en harceler un autre même s’il n’y a aucun lien de subordination entre eux !

Une situation négative pour tout le monde

Les conséquences sont lourdes pour le salarié comme l’entreprise, car cette situation entraîne une baisse de productivité de la part du salarié, voire une baisse dans la qualité de ses rendus. Par ailleurs, ces comportements créent des environnements de travail nocifs qui touchent également des personnes qui ne sont pas directement visées par le harcèlement. 

Violence physique

L’Organisation Mondiale de la Santé définit la violence physique comme l’usage de la force physique contre une personne ou un groupe. Elle entraîne un préjudice physique, psychologique ou sexuel. Cela concerne par exemple les coups de pied, les pincements, les morsures, les gifles, ou encore les coups de couteau ou de feu. 

Cette violence peut être interne ou externe. Dans tous les cas, les conséquences pour l’employé sont désastreuses. En effet, en dehors de conséquences physiques qui peuvent l’amener à avoir besoin de jours de congés, voire d’une longue rééducation, les effets psychologiques sont également très douloureux.

Ils peuvent amener l’employé à avoir besoin d’un suivi psychologique, à nécessiter un arrêt prolongé afin de pouvoir envisager son retour au travail. Dans certains cas, son retour physique dans les lieux de l’agression est impossible du fait d’un stress post-traumatique. 

💸 Pour l’entreprise, les coûts RH d’une telle situation sont donc très importants, sans compter les effets négatifs que cela peut avoir sur sa notoriété. 

Violence externe

La violence externe concerne toutes les personnes qui n’ont pas un lien de subordination vis-à-vis de l’entreprise. Il peut donc s’agir de clients, de partenaires, de sous-traitants ou encore de fournisseurs. L’entreprise n’a pas la possibilité de les sanctionner directement et ne peut pas les contrôler

⭐ L'entreprise peut tout de même agir

En revanche, dans le cadre de sa politique de tolérance zéro vis-à-vis de la violence, elle peut décider de mettre fin à la collaboration s’il s’agit de partenaires de travail, ou encore de mettre en place des sanctions lorsqu’il s’agit de clients ou d’usagers. Par exemple, elle peut décider de suspendre le compte, de limiter l’accès à ses services, ou encore d’interdire l’accès à ses lieux. 

Les situations de violence externe sont particulièrement développées dans les services publics, qui doivent parfois gérer des personnes en situation de détresse pouvant se montrer agressives. C’est notamment le cas du personnel soignant ou des enseignants. 

[Guide] Développer le bien-être mental en entreprise
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Prévention de la violence au travail

L’employeur est responsable du bien-être, de la santé physique et mentale de ses salariés, il est donc de sa responsabilité de prévenir et d’identifier les situations de violence, ainsi que de sévir le cas échéant. 

Analyse les causes des violences au travail et agir

La première étape est d'analyser les causes de la violence afin d'agir sur les risques professionnels et de mettre en place les actions préventives afin de les réduire voire de les supprimer.

Sensibiliser les employés et les managers

La deuxième action à mettre en place au sein de l’entreprise consiste donc à sensibiliser les employés et les managers aux différents types de violence et à leurs conséquences. Cela peut passer à la fois par des formations proposées par des organismes spécialisés, mais aussi par des éléments d’information en interne : plaquettes de sensibilisation, communications écrites et orales etc.

Des paroles et des actes en adéquation

0️⃣ Il est également important que l’entreprise mette en place une politique de tolérance zéro vis-à-vis de la violence, et qu’elle le fasse savoir. Il est essentiel qu’elle communique les différentes actions établies pour soutenir cette politique. Cela peut passer par exemple par la mise en avant des membres du CSE responsables des sujets de harcèlement, mais aussi par la mise en place de canaux de communication divers (hiérarchie directe ou indirecte, référents au sein des différentes équipes etc).

Enfin, cela doit se concrétiser dans les actes de l’entreprise et dans la manière dont elle communique. Par exemple, une fin de contrat pour cause de propos sexistes ou homophobes doit être présentée comme telle aux autres employés. 

Un suivi régulier des collaborateurs

📈 Afin de prévenir les situations de violence ou de pouvoir les gérer au plus tôt, l’entreprise se doit de surveiller et d’évaluer régulièrement les sentiments de ses employés. Pour cela, il est essentiel de permettre aux salariés de faire régulièrement des points avec différents membres de leur équipe, que ce soit lors de réunions, de points avec le manager, ou de situations plus informelles (restaurants, moments de team building, etc).

Par ailleurs, les managers et les salariés doivent être formés à l’identification des situations de violence et de harcèlement, et aux différents moyens de recours, qu’il s’agisse de l’entreprise ou de la justice. 

Que faire en cas de violence au travail ?

L’entreprise est responsable des violences qui touchent ses salariés. Si vous êtes victime de violence au travail, il est donc important de mettre l’entreprise au devant de ses responsabilités

Des recours en interne

Vous pouvez ainsi faire appel à votre hiérarchie pour signaler toute situation de violence : s’il s’agit de votre manager direct, vous pouvez en référer à sa hiérarchie, ou bien vous adresser aux membres de votre CSE.

Si l’employeur reste passif face à vos demandes, il peut être considéré comme complice. Les conséquences pour la personne fautive peuvent aller du blâme au licenciement pour faute grave. 

Il est donc essentiel que l’entreprise fasse preuve de soutien aux victimes de violence dès leur signalement. Pour cela, les procédures doivent être claires et connues de tous les salariés, afin qu’ils sachent comment réagir face à cette situation. 

L’entreprise doit par la suite mener un enquête pour déterminer le contexte des violences, leur manifestation, leurs causes et leurs conséquences. Cela doit se solder par une sanction à l’encontre de l’auteur des violences. Dans le cadre d’une politique de tolérance zéro vis-à-vis des violences, un signalement avéré ne peut pas se solder par une absence de réaction de la part de l’entreprise. 

L’employé peut par ailleurs se saisir d’organisations externes pour gérer la situation : c’est le cas par exemple de l’inspection du travail. Mais aussi de la justice, puisque certaines situations de violence au travail sont également à traiter au pénal, qu’il s’agisse de violences physiques ou psychologiques. 

La violence au travail peut avoir des effets dévastateurs sur les employés et l'entreprise elle-même. Cependant, il existe des mesures préventives et des actions à prendre pour protéger les employés et prévenir la violence au travail. En sensibilisant les employés, en établissant des politiques de tolérance zéro et en mettant en place des mesures de sécurité, les entreprises peuvent créer un environnement de travail sûr et sain pour tous.

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Foire aux questions

Quels sont les signes avant-coureurs de la violence au travail?

Il existe plusieurs signes avant-coureurs qui peuvent indiquer la possibilité de violence au travail. Cela peut inclure des comportements agressifs ou violents, des menaces verbales ou physiques, une pression excessive, des intimidations ou des situations de harcèlement. Il est important de reconnaître ces signes avant-coureurs et de prendre des mesures pour prévenir la violence avant qu'elle ne se produise.

La violence externe est-elle plus courante que la violence interne au travail?

Les deux types de violence peuvent se produire dans le lieu de travail. La violence interne implique des actes commis par des collègues ou des supérieurs hiérarchiques, tandis que la violence externe est commise par des personnes extérieures à l'entreprise, comme des clients ou des fournisseurs. La fréquence de chaque type de violence peut varier selon l'entreprise et le secteur d'activité.

Quels sont les coûts de la violence au travail pour les entreprises?

La violence au travail peut avoir des coûts importants pour les entreprises. Cela peut inclure des pertes de productivité, des coûts de remplacement des employés, des pertes de réputation et des coûts liés aux procédures judiciaires. En outre, la violence au travail peut également avoir des effets négatifs sur la santé mentale et physique des employés, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires pour l'entreprise.

Publié le 12/05/2023

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