Thierry Raulin

Dans un environnement par nature complexe, instable, qui peut parfois être légitimement anxiogène et auquel s’ajoutent des transformations qui s’imposent à tous, il me semble important de développer … l’empathie !

Cela signifie : s’intéresser sincèrement à ceux qui nous entourent dans l’entreprise et dans nos relations interpersonnelles et ce, dans toutes leurs dimensions. C’est de la bienveillance, de l’écoute, de l’attention - et de l’exigence également ! - afin de permettre à chacun de s’épanouir professionnellement et de donner ainsi le meilleur de lui-même.

Depuis plusieurs années, nous nous engageons dans la digitalisation de nos processus RH afin de renforcer notre stratégie de marque employeur. Nous avons ainsi digitalisé nos processus de pré-onboarding et d'onboarding. Plus récemment, nous avons lancé "Goodbye JCDecaux", un programme entièrement digitalisé qui couvre la dernière étape du parcours de l'expérience collaborateur.

Avec à ce dispositif, nous assurons une transition harmonieuse aux collaborateurs qui nous quittent en leur offrant un véritable accompagnement. Parallèlement, nous recueillons des informations précieuses grâce aux entretiens de départ, nous permettant de partager un feedback consistant aux directions concernées et d'améliorer nos pratiques internes.

Sachez vous trouver des mentors inspirants autour de vous, travaillez dur (« on n’a rien sans mal » disait-on. Pas faux même si pas très « tendance »…), soyez énergique, curieux des autres, courageux, pugnace sans être buté, ayez des valeurs, soyez ambitieux et humble.

Chateaubriand disait : « je tiens à mes imperfections comme à ma raison d’être ». Être soi-même, certes, c’est bien mais apprendre également à mieux se connaitre et chercher à s’améliorer c’est toujours mieux !

Un DRH a souvent le privilège de pouvoir dire au dirigeant des choses qu’il ne souhaite pas toujours entendre. En ce sens, le DRH du futur « idéal » devra avoir la capacité de porter au plus haut ses convictions, sa vision à long terme, quitte à être en avance sur le temps de l’entreprise pour mieux l’y préparer.

Il a la capacité de décrypter le monde qui l’entoure, d’apprendre des autres ce qui pourrait être anticipé et de trouver des solutions individuelles et collectives pour faire réussir l’entreprise sur le plan économique et humain.

L’entreprise n’est pas propriétaire de ses talents, le salarié n’est que locataire de son emploi. Le DRH n’est surtout pas le syndic de l’immeuble mais il doit contribuer grandement à l’harmonie du corps social. Enfin, il doit savoir rester à sa place. Les vagues ont besoin des rochers pour s’élever davantage, être un rocher, c’est très honorable et gratifiant.